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\\ Vive la mariée
Le sous-titre : Ca, c'est un coït impromptu!
Pour le thème hebdomadaire du Coïtus Impromptus. Cette semaine, "Vive la mariée!"
Il remonte prestement sa braguette et rentre le pan de sa chemise qui était tout parti. Elle réajuste sa culotte, son porte-jarettelle et ses frou-frou.
Il sont essouflés, leurs joues sont empourprées par le sang et le maquillage qu'ils se sont étalés l'un l'autre dans l'élan de leur étreinte. Presques cramoisis. Ils commencent déjà à se sentir honteux.
- "Mon Dieu, qu'est-ce qu'on a fait?"
Il est incapable de répondre à cette question. Pourtant, il sait pertinement ce qu'ils viennent de faire. Et de la place sur la table de la petite remise; la pile de verres en plastique est par terre, la nappe dévet la table en bois de chêne à demi. Elle l'aligne soigneusement tandis qu'il ramasse les cotillons et les plastiques puis les dépose en ordre. Elle les déplaçe, après lui, il ne faut surtout pas qu'on remarque qu'ils sont suspects, trop ordonnées, trop désordonnés. Elle tente par petites touches de coiffer sa toilette évaporée.
- "Personne ne va s'en apercevoir.
- Oh, arrête. (Elle semble dans tous ses états, reprend son souffle). Tu sais bien que Monique voit toujours ce genre de choses. Elle me connais trop bien... Oh, c'est de l'inconscience, j'ai honte, j'ai honte, si tu savais ce que j'ai honte...
- Je suis sûr que ca va très bien se passer et que personne n'aura rien remarqué, je te dis."
Il se penche pour l'embrasser.
La porte bondit brutalement, les foudroyant d'un saut de coeur. Dans l'embrasure soudain illuminée, deux petites furies dévalent du sol, éclatant le bruit flou de la fête au coeur de la pièce de deux sirènes stridentes et excitées. Et c'est toute l'agitation de la foule battant plein qui vient les interrompre. Le petit Thibaut les suit sans être certain en essuyant son doigt sur sa salopette. En tentant de dissimuler son émotion sous un voile d'autorité, elle rabroue la petite Julie :
- "Tata vous a dit de ne pas courir comme des dératées-vous allez finir par vous faire mal!" De leurs petits rayons de courbure, elles ressortent effrenées avant même que la semonce ne soit entièrement prononcée. Il joue avec son noeud papillon.
- "Il va falloir qu'on y retourne avant qu'ils ne remarquent notre absence.
- Oui.
- Vas-y d'abord.
- D'accord. On se rejoint tout à l'heure."
Avant qu'elle ne franchisse la porte, il l'arrête d'un
- "Ce sera un merveilleux souvenir."
Elle le regarde tendrement. Pour elle aussi.
- "Hum...
- Quoi?"
Trois points d'hésitation...
- "Vive la mariée!"
Il remonte prestement sa braguette et rentre le pan de sa chemise qui était tout parti. Elle réajuste sa culotte, son porte-jarettelle et ses frou-frou.
Il sont essouflés, leurs joues sont empourprées par le sang et le maquillage qu'ils se sont étalés l'un l'autre dans l'élan de leur étreinte. Presques cramoisis. Ils commencent déjà à se sentir honteux.
- "Mon Dieu, qu'est-ce qu'on a fait?"
Il est incapable de répondre à cette question. Pourtant, il sait pertinement ce qu'ils viennent de faire. Et de la place sur la table de la petite remise; la pile de verres en plastique est par terre, la nappe dévet la table en bois de chêne à demi. Elle l'aligne soigneusement tandis qu'il ramasse les cotillons et les plastiques puis les dépose en ordre. Elle les déplaçe, après lui, il ne faut surtout pas qu'on remarque qu'ils sont suspects, trop ordonnées, trop désordonnés. Elle tente par petites touches de coiffer sa toilette évaporée.
- "Personne ne va s'en apercevoir.
- Oh, arrête. (Elle semble dans tous ses états, reprend son souffle). Tu sais bien que Monique voit toujours ce genre de choses. Elle me connais trop bien... Oh, c'est de l'inconscience, j'ai honte, j'ai honte, si tu savais ce que j'ai honte...
- Je suis sûr que ca va très bien se passer et que personne n'aura rien remarqué, je te dis."
Il se penche pour l'embrasser.
La porte bondit brutalement, les foudroyant d'un saut de coeur. Dans l'embrasure soudain illuminée, deux petites furies dévalent du sol, éclatant le bruit flou de la fête au coeur de la pièce de deux sirènes stridentes et excitées. Et c'est toute l'agitation de la foule battant plein qui vient les interrompre. Le petit Thibaut les suit sans être certain en essuyant son doigt sur sa salopette. En tentant de dissimuler son émotion sous un voile d'autorité, elle rabroue la petite Julie :
- "Tata vous a dit de ne pas courir comme des dératées-vous allez finir par vous faire mal!" De leurs petits rayons de courbure, elles ressortent effrenées avant même que la semonce ne soit entièrement prononcée. Il joue avec son noeud papillon.
- "Il va falloir qu'on y retourne avant qu'ils ne remarquent notre absence.
- Oui.
- Vas-y d'abord.
- D'accord. On se rejoint tout à l'heure."
Avant qu'elle ne franchisse la porte, il l'arrête d'un
- "Ce sera un merveilleux souvenir."
Elle le regarde tendrement. Pour elle aussi.
- "Hum...
- Quoi?"
Trois points d'hésitation...
- "Vive la mariée!"
Entré par Bibasse, le Mardi 26 Juillet 2005, 15:03 dans la rubrique "Diversatile".
Entrées :
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re: Une bonne qu'on science
Ce texte est peut-être trop impudique. Elle était peut-être bonne, il l'a peut être sciencé; on ne saura pas.
Celoy,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Ce n'est vraiment pas pour lancer de polémiques mais... définitivement, je ne pense pas que ce soit son mari....Je relis ce texte depuis une bonne dizaine de fois et ne parviens pas à lui donner d'autres interprétations.Certaines tournures de phrases ne mentent pas...
Bien joué, tu sèmes vraiment le doute !
Très joli texte. Bises.
Bien joué, tu sèmes vraiment le doute !
Très joli texte. Bises.
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Analyse-canapé
Moi je dis... c'est celui qui dit qui est. Enfin, bref, chaque interprétation est révélatrice de sa propre sensibilité à mon avis...donc j'en déduirais que soit tu fantasmes sur l'infidélité, soit tu es une fille.
bleep,
dans le même fétu de temps, a écrit :
On peut faire plein d'autres choses dans un canapé...
C'est amusant a aucun moment je n'ai eu de doute sur le fait que ca ne puisse pas etre son mari.
Je veux dire il n'est pas tres original de consommer le fruit de son union avant l'heure de la nuit de noce. Alors que de le faire avec son amant...
Tout dépend de quel point de vue on se place. Perso je prendrais celui de l'amant, c'est bien plus excitant!
Quand a Celoy tu est peut-etre tout simplement une fille en mal d'infidélidé...ou a la recherche de nouvelles expériences.
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re: On peut faire plein d'autres choses dans un canapé...
Mais qui a dit que c'était la mariée???
ah ah Zêtes trop...
ah ah Zêtes trop...
Celoy,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re: On peut faire plein d'autres choses dans un canapé...
En effet, je suis d'accord, rien ne laisse croire que c'est la mariée..par contre, je continue de croire qu'il y a baleine sous gravillon....Outre le lieu et le moment ou nos deux personnages accomplissent leur petite affaire, (ce qui est peut être deja vu comme un interdiction), il y a tout de même un fort désir, de la part de chacun d'eux, de garder cela secret, de se l'entendre dire, et de l'entendre de la bouche de l'autre....
Je ne pense pas opérer de transfert...l'infidélité ne m'a jamais rendu grand service...
Je ne pense pas opérer de transfert...l'infidélité ne m'a jamais rendu grand service...
bleep,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re: Re: On peut faire plein d'autres choses dans un canapé...
Je ne pense pas que ce soit ce texte qui joue avec nos méninges, mais bel et bien Bibasse qui sème le trouble alors qu'il n'y a pas lieu a mon avis.
Pourquoi toujours chercher la complication alors qu'il suffit de faire confiance a sa premiere impression. C'est comme tous ces analystes qui vont trouver des explications a telle ou telle peinture en metant sa sur le dos des intentions de l'artiste...foutaise!
Linfidélité on en parle tous mais on en a tous peur, et ce de n'importe quel point de vue.
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Thème inspiré par Bryan Bell.
Thème inspiré par Bryan Bell.
Une bonne qu'on science
Bien bien
Ils ont fait ce qu'ils avaient a faire.S'ils se sont retrouvés tous les 2 a ce moment c'est qu'ils en avaient besoin l'un comme l'autre.Et tout ce qui s'est passé entre eux leur appartient.