Point d'entrée
\\ O2 en ode au HB
Le sous-titre : Le crayon se propage dans tout'les directions
Tous les jours je""""""""réalise""""""""des choses toutes simples. Par conséquence de cet aveu, soyez indulgent avec ce qui pourrait vous paraître, ou se révéler être tout à fait, débile.
Pour parler et chanter plus fort, il ne faut pas juste s'énerver. Il suffit d'augmenter le débit d'
expiré. C'est un procédé anAlogique. Un exercice de respiration, en somme. (Ah, ah, j'entends s'additionner les "mais j'arrêtais pas de te le souffler").
Tous les gens qui me connaissent m'ont un jour fait remarqué à quel point je parle faiblement. Au téléphone, c'est très embêtant, car les réseaux qui coupent les silences ne savent jamais
bruit
brui
bruit
bruit
bruit
brqua
nd recommencer à transmettre.
Maintenant que je connais la technique, encore me faut-il trouver une raison de le faire. Parler fort, ça peut casser, agacer, strier, rayer les-rayer les-rayer les-rayer les-rayer les oreilles, et puis, on risque d'être entendu.
Quand j'étais en 5e, un professeur m'a reproché de martyriser ses yeux et mes copies en les lacérant de coups de poignards-crayons, et d'à force de gribouillis ne pas laisser de place pour les pattes de vraies mouches. Alors, pour qu'il soit fier de moi, je me suis appliqué durant deux années. J'ai arreté de manger les mines de mon critérium. J'ai démontré patte blanche, la règle est devenue mon amie, le mot parcimonie ma loi, je me suis mis à respecter le HB N°2 et la finesse de sa taille-crayon n'avait d'égale que ma délicatesse à l'utiliser. En corrolaire, l'état même de mes gommes était préservé de toute usure déformante. Ainsi, je pouvais gommer jusqu'à une deux trois quatre cinq six sept fois avant que le papier ne trahisse l'itération. C'était le jour et la nuit, sur les feuilles, tout respirait d'harmonie. La sêve du crayon s'accordait d'un unisson discret, diaphane et sans accroc, à son environnement boisé. Jusqu'au jour ou un autre professeur me reprocha de ne pas tracer de traits assez fort. Tous ces efforts pour ça. Selon lui, ce n'était plus lisible, ou alors seulement attentivement, en pleine lumière. Et bien évidemment, ce n'était pas suffisant.
Pour parler et chanter plus fort, il ne faut pas juste s'énerver. Il suffit d'augmenter le débit d'
a i r
expiré. C'est un procédé anAlogique. Un exercice de respiration, en somme. (Ah, ah, j'entends s'additionner les "mais j'arrêtais pas de te le souffler").
Tous les gens qui me connaissent m'ont un jour fait remarqué à quel point je parle faiblement. Au téléphone, c'est très embêtant, car les réseaux qui coupent les silences ne savent jamais
bruit
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nd recommencer à transmettre.
Maintenant que je connais la technique, encore me faut-il trouver une raison de le faire. Parler fort, ça peut casser, agacer, strier, rayer les-rayer les-rayer les-rayer les-rayer les oreilles, et puis, on risque d'être entendu.
Quand j'étais en 5e, un professeur m'a reproché de martyriser ses yeux et mes copies en les lacérant de coups de poignards-crayons, et d'à force de gribouillis ne pas laisser de place pour les pattes de vraies mouches. Alors, pour qu'il soit fier de moi, je me suis appliqué durant deux années. J'ai arreté de manger les mines de mon critérium. J'ai démontré patte blanche, la règle est devenue mon amie, le mot parcimonie ma loi, je me suis mis à respecter le HB N°2 et la finesse de sa taille-crayon n'avait d'égale que ma délicatesse à l'utiliser. En corrolaire, l'état même de mes gommes était préservé de toute usure déformante. Ainsi, je pouvais gommer jusqu'à une deux trois quatre cinq six sept fois avant que le papier ne trahisse l'itération. C'était le jour et la nuit, sur les feuilles, tout respirait d'harmonie. La sêve du crayon s'accordait d'un unisson discret, diaphane et sans accroc, à son environnement boisé. Jusqu'au jour ou un autre professeur me reprocha de ne pas tracer de traits assez fort. Tous ces efforts pour ça. Selon lui, ce n'était plus lisible, ou alors seulement attentivement, en pleine lumière. Et bien évidemment, ce n'était pas suffisant.
Entré par Bibasse, le Vendredi 27 Mai 2005, 14:49 dans la rubrique "Diversatile".
Entrées :
gobbolino,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re: Re:
Champion du manpower in bed? Là il va falloir que tu m'ex------------------
Argh, viens de comprendre... Replay : Manpower in Bed = position de l'homme de Vitruve = Ahhh, j'ai bien dormi, et j'ai de la place pour étendre mes bras!
Mort de rire!!! Il fallait la chercher loin...
Pour le "prête", j'ai lu "prêté", donc ca va, il n'y a pas trop de contresens.
A lire tes chroniques, tes deux impatients a administrer ont l'air des plus adorables. Je me demande combien de temps je tiendrais.
Argh, viens de comprendre... Replay : Manpower in Bed = position de l'homme de Vitruve = Ahhh, j'ai bien dormi, et j'ai de la place pour étendre mes bras!
Mort de rire!!! Il fallait la chercher loin...
Pour le "prête", j'ai lu "prêté", donc ca va, il n'y a pas trop de contresens.
A lire tes chroniques, tes deux impatients a administrer ont l'air des plus adorables. Je me demande combien de temps je tiendrais.
gobbolino,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re: Re: Re:
en réponse à l'un de tes commentaires, j'aime beaucoup te lire moi aussi... et ce n'est pas l'effet boomerang, je te rassure.
C'est réel.
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re: Re: Re: Re:
Faut bien que j'écrive ces articles, sinon ou pourrais-je te faire part de mes réactions sur la
"Naissance de mini Gremlins"...? A recommander à la FFFMC, la Fédération Française des Futures Mères Consciencieuses. Ainsi qu'à l'hypophyse de la FMDME, la Future Mère De Mes Enfants (elle y a de l'influence).
"Naissance de mini Gremlins"...? A recommander à la FFFMC, la Fédération Française des Futures Mères Consciencieuses. Ainsi qu'à l'hypophyse de la FMDME, la Future Mère De Mes Enfants (elle y a de l'influence).
gobbolino,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re: Re: Re: Re: Re:
en fait j' écris depuis un moment déjà... et il arrive un moment où les gens qui te lisent commencent à merder un peu, et s'approprient un terrain que tu aimerais garder neutre.
Une colère qui n'attend pas de réaction, juste d'être hurlée haut et fort, par les mots, maux qui brûlent et qui n'ont besoin d'être pansés.
Donc je bloque. Parfois.
Mais tes commentaires me font sourire, comme tes écrits, je retrouve un peu de mon esprit torturé...en toi
( c'est bon signe docteur ?)
zô
gobbo
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re: Re: Re: Re: Re: Re:
Hun, hun (signe d'approbation du docteur).
Je comprends. Moi, je crie dans ma voiture pour me défouler. Je touche du bois, pour l'instant je suis bien ici, mais c'est vrai que statistiquement on a toutes les chances d'être emmerdé par un(e) internaute juste au dessous de la limite de connerie après laquelle on ne sait pas se servir d'un ordinateur.
Je comprends. Moi, je crie dans ma voiture pour me défouler. Je touche du bois, pour l'instant je suis bien ici, mais c'est vrai que statistiquement on a toutes les chances d'être emmerdé par un(e) internaute juste au dessous de la limite de connerie après laquelle on ne sait pas se servir d'un ordinateur.
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Thème inspiré par Bryan Bell.
Thème inspiré par Bryan Bell.
ça n'a rien à voir avec ton article, ne me flagelle pas ooh grand maître... mais je viens de découvrir avec horreur qu'il y avait un autre champion du manpower in bed...
sympa tes photos sur quoi ma gueule ;o) et oui en fait je veux bien un baby sitter... si tu es prête à te dévouer corps et âme à deux monstroplantes... sympa les monstroplantes... bon week end ;o)