Point d'entrée
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zakath-nath : Mafalda castor : Sale gosse
ultraball : 2169-01 à 2169-03 : le résumé
parmakoma : Conférence à L'Artistique, vendredi 13 décembre 2024 à 15 h
hlepage1 : Jardiner avec la Lune en 2025
campanita : Legend of Zelda : Echoes of Wisdom
bangg : Not all men
art-orange-2012 : Val me manque
tgtg : Suite de Puzzlavie (2)
\\ M'en fout, de toute façon, je vais arrêter le temps
Le sous-titre : Deux dimensions, c'est assez pour une expérience
Alors, voilà, c'est décidé, je le fais ce soir.
J'avais prévu de la remettre indéfiniment à plus tard,
mais puisqu'il est question de temps,
et en dépit du manque de préparation,
je commence mon expérience à compter de ce soir,
Mardi 31 janvier 2006,
à 23h39.
Ce blog à deux dimensions va être le lieu de l'expérience unique
que je vais tenter d'effectuer.
Je vais tenter d'arrêter le temps.
Si tout se passe bien, il devrait tout au moins se courber
et se ralentir afin de démultiplier notre perception du moment.
Je me lance. A bientôt.
Entré par Bibasse, le Mardi 31 Janvier 2006, 00:39 dans la rubrique "Aura des paquerettes".
Entrées :
Morphee,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Le Qui Vive
Alors, comme ça, j'ai eu envie d'écrire.
C'est fascinant, et extrèmement troublant, de voir à quel point la Vie peut te remettre à ta place,
quand tu croyais avoir mis toute ton imagination à parcourir l'ensemble du spectre des possibles,
quand tu te sens fort comme un lion,
que tu désires lui crier : "Je suis prêt!"
et qu'elle choisit ce moment pour te balayer comme un point dans un sablier.
Fini de continuer à vivre sa petite série télévisée,
où à la fin de chaque épisode, rentrer chez soi, c'était rentrer avec quelque chose qui a enrichi,
revenir dans sa zone de confort, dans son intimité.
Quand les Vrais Moments arrivent, ils creusent la réalité sous les pieds.
On part pour ne plus revenir.
On n'a pas changé d'adresse, mais plus rien n'est comme avant.
On ne choisit pas ces moments, ce n'est pas toujours pour le meilleur, mais au moins c'est pour la Vie.
Pour une fois ce n'est pas ma faute, pour une fois ce n'est pas du cinéma.
(Emprisonné dans cette idée, exit musique, roméo et juliette, ok ordinateur, d'évasion face à l'inéluctable,
depuis seulement une journée, et déjà je m'y ennuie)
Alors, comme ça, j'ai eu envie d'écrire.
J'écrirais encore, je pense. Et je continuerai à être égocentrique,
parce que ce n'est pas nécessairement mauvais.
Je sais pas par quelle force encore.
Y a tout un pan de certitudes qui s'écroulent, et au moins, elles n'écrasent personne,
juste un peu ce blog mais j'avais déjà arrêté son cours du temps.
Je ne donnerai probablement pas de suite aux aventures métaphysiques du point,
ce roman photo du nouvel an chez les power rangers (et puis Manzin les fait mieux que moi),
ce dernier chapitre des aventures de Ben l'éboueur-philosophe,
je ne me prendrais pas la tête.
En revanche, je vais continuer à essayer d'écrire des chansons,
et faire quelque chose de valide de
cette bande-son du mal-être et de la solitude
dont je devenais convaincu qu'elle pouvait aider des humains
qui s'en sentaient proches à trouver du courage pour affronter les montagnes russes.
Toute cette musique galvanisée d'avoir survécu à ma versatilité,
et qui m'enthousiasmait il y a encore trois jours
me semble un peu caduque aujourd'hui
(de m'être rendu compte que nos vies ne sont pas un parc d'attraction).
Ca me tiendra, je pense. De croire encore qu'il y a du bon à sortir de ce Maëlström.
Positiver hier, positiver demain, positiver puisque de toute façon on n'a pas le choix.
Rien d'autre que le temps et le luxe de croire le contraire.
Positiver hier pour positiver demain.
J'extraierai ce qu'il y avait de bon enfoui dans la tête du garçon que j'étais hier,
et je trouverai un moyen de le mélanger à cette nouvelle vie.
Le moyen pour que résonne le bon à mélanger nos vies.
C'est fascinant, et extrèmement troublant, de voir à quel point la Vie peut te remettre à ta place,
quand tu croyais avoir mis toute ton imagination à parcourir l'ensemble du spectre des possibles,
quand tu te sens fort comme un lion,
que tu désires lui crier : "Je suis prêt!"
et qu'elle choisit ce moment pour te balayer comme un point dans un sablier.
Fini de continuer à vivre sa petite série télévisée,
où à la fin de chaque épisode, rentrer chez soi, c'était rentrer avec quelque chose qui a enrichi,
revenir dans sa zone de confort, dans son intimité.
Quand les Vrais Moments arrivent, ils creusent la réalité sous les pieds.
On part pour ne plus revenir.
On n'a pas changé d'adresse, mais plus rien n'est comme avant.
On ne choisit pas ces moments, ce n'est pas toujours pour le meilleur, mais au moins c'est pour la Vie.
Pour une fois ce n'est pas ma faute, pour une fois ce n'est pas du cinéma.
(Emprisonné dans cette idée, exit musique, roméo et juliette, ok ordinateur, d'évasion face à l'inéluctable,
depuis seulement une journée, et déjà je m'y ennuie)
Alors, comme ça, j'ai eu envie d'écrire.
J'écrirais encore, je pense. Et je continuerai à être égocentrique,
parce que ce n'est pas nécessairement mauvais.
Je sais pas par quelle force encore.
Y a tout un pan de certitudes qui s'écroulent, et au moins, elles n'écrasent personne,
juste un peu ce blog mais j'avais déjà arrêté son cours du temps.
Je ne donnerai probablement pas de suite aux aventures métaphysiques du point,
ce roman photo du nouvel an chez les power rangers (et puis Manzin les fait mieux que moi),
ce dernier chapitre des aventures de Ben l'éboueur-philosophe,
je ne me prendrais pas la tête.
En revanche, je vais continuer à essayer d'écrire des chansons,
et faire quelque chose de valide de
cette bande-son du mal-être et de la solitude
dont je devenais convaincu qu'elle pouvait aider des humains
qui s'en sentaient proches à trouver du courage pour affronter les montagnes russes.
Toute cette musique galvanisée d'avoir survécu à ma versatilité,
et qui m'enthousiasmait il y a encore trois jours
me semble un peu caduque aujourd'hui
(de m'être rendu compte que nos vies ne sont pas un parc d'attraction).
Ca me tiendra, je pense. De croire encore qu'il y a du bon à sortir de ce Maëlström.
Positiver hier, positiver demain, positiver puisque de toute façon on n'a pas le choix.
Rien d'autre que le temps et le luxe de croire le contraire.
Positiver hier pour positiver demain.
J'extraierai ce qu'il y avait de bon enfoui dans la tête du garçon que j'étais hier,
et je trouverai un moyen de le mélanger à cette nouvelle vie.
Le moyen pour que résonne le bon à mélanger nos vies.
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Voyages intérieurs
Je t'en prie, ne te gène pas. Fais juste attention de ne rien casser.
Je sais pas par quoi commencer...
D'ailleurs, j'ai aucune idée de ce que je veux communiquer...
Alors, voilà...
Tu es dans ma tête.
Tu auras remarqué que je me parlais à moi même,
que le code source s'imbrique sur cette page,
et que les mots ne flottent plus en surface,
mais se nichent bien au chaud, bien profond,
dans une intimité où il fait bon fuir le regard des autres.
Une petite cuisine interne. La tête comme un oignon.
Les germes se cachent sous un jeu de couches et de films transparents.
Un oignon qui fait pleurer sans savoir pourquoi, lorsqu'on l'inscise.
Ainsi donc le temps ne s'est pas ralenti. Ce qui poussait se met à tirer, ce qui montait descend desormais.
Le temps ne s'est pas inversé pour autant.
Il y a ici un noeud, un amas, une boule, un foyer, un vortex, qui se forme.
En dehors d'ici, nous avons de l'espace.
En dehors d'ici, nous avons du temps.
Finalement, la dimension qui se parcourt à cet endroit est celle-ci.
Celle qui, depuis la surface des choses, jusqu'au plus profondément enfoui des secrets,
traverse l'âme.
Je sais pas par quoi commencer...
D'ailleurs, j'ai aucune idée de ce que je veux communiquer...
Alors, voilà...
Tu es dans ma tête.
Tu auras remarqué que je me parlais à moi même,
que le code source s'imbrique sur cette page,
et que les mots ne flottent plus en surface,
mais se nichent bien au chaud, bien profond,
dans une intimité où il fait bon fuir le regard des autres.
Une petite cuisine interne. La tête comme un oignon.
Les germes se cachent sous un jeu de couches et de films transparents.
Un oignon qui fait pleurer sans savoir pourquoi, lorsqu'on l'inscise.
Ainsi donc le temps ne s'est pas ralenti. Ce qui poussait se met à tirer, ce qui montait descend desormais.
Le temps ne s'est pas inversé pour autant.
Il y a ici un noeud, un amas, une boule, un foyer, un vortex, qui se forme.
En dehors d'ici, nous avons de l'espace.
En dehors d'ici, nous avons du temps.
Finalement, la dimension qui se parcourt à cet endroit est celle-ci.
Celle qui, depuis la surface des choses, jusqu'au plus profondément enfoui des secrets,
traverse l'âme.
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Le lumineux hiver à soi
J'ai laissé ce fichier sur mon bureau.
J'y ai écrit "à mes heures perdues".
J'ai abandonné l'idée de cacher à tout prix quelque chose qui me fait peur.
Ainsi d'aucuns le liront peut-être.
De ceux qui me connaissent à ceux qui croyaient, de ceux qui cherchent quelque chose à ceux qui savent quoi.
Et à ceux que ça n'intéresse pas.
Ceux-là liront
qu'à certains moments,
je marque "une pause"
délaissant le travail,
pour écrire.
Et j'écris de ce que je dirais à la vie si elle avait une voix.
Et j'écris de ce que je dirais à la mort si elle était une voie.
Et j'écris de mes joies,
et j'écris de mes peines.
Et j'écris de mes rêves,
et j'écris de mes sentiments.
Si j'arrive à les décrire,
si j'arrive à les écrier,
alors, je n'aurai pas à les cacher.
Des jours comme aujourd'hui,
mes lettres pensent que
quand on n'a pas peur de se connaïtre,
que l'on accepte ses mots,
et que l'on se laisse conjuguer,
alors on devient soi-même.
C'est peut-être en pleine lumière,
que l'on nait soi-même.
Après,
c'est à chacun de voir...
J'y ai écrit "à mes heures perdues".
J'ai abandonné l'idée de cacher à tout prix quelque chose qui me fait peur.
Ainsi d'aucuns le liront peut-être.
De ceux qui me connaissent à ceux qui croyaient, de ceux qui cherchent quelque chose à ceux qui savent quoi.
Et à ceux que ça n'intéresse pas.
Ceux-là liront
qu'à certains moments,
je marque "une pause"
délaissant le travail,
pour écrire.
Et j'écris de ce que je dirais à la vie si elle avait une voix.
Et j'écris de ce que je dirais à la mort si elle était une voie.
Et j'écris de mes joies,
et j'écris de mes peines.
Et j'écris de mes rêves,
et j'écris de mes sentiments.
Si j'arrive à les décrire,
si j'arrive à les écrier,
alors, je n'aurai pas à les cacher.
Des jours comme aujourd'hui,
mes lettres pensent que
quand on n'a pas peur de se connaïtre,
que l'on accepte ses mots,
et que l'on se laisse conjuguer,
alors on devient soi-même.
C'est peut-être en pleine lumière,
que l'on nait soi-même.
Après,
c'est à chacun de voir...
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
L'Amour des mots
J'ai l'Amour des mots qui se mélangent
(J'ai) l'Amour des mots qui s'entremêlent
(J'ai) l'Amour des mots qui se chevauchent
(J'ai) l'Amour des mots qui se rebellent
(J'ai) l'Amour des mots qui sentent le sel
(J'ai) l'Amour des mots qui scellent les sons
(J'ai) l'Amour des mots qui ensorcellent
(J'ai) l'Amour des mots de l'unisson
J'ai l'Amour des mots qui se disputent, qui s'entrechoquent, qui se tumultent,
qui se voguent et qui se vaguent,
qui se lament et se falaisent,
l'amour des mots qui se fusionnent,
qui se volcan, qui s'océanent
des mots qui lavent et puis se braisent.
J'ai l'Amour des mots qui fondent, grondent, font des rondes, qui font des
M O N D E S,
l'Amour des mots qui sont des ondes.
J'ai l'Amour des mots qui font et quidéfont,
des mots que l'on couche et qui se font lit,
des mots que l'on cache et qui se font là,
des mots que l'on aime des pieds aux corolles,
que l'on gorge d'eau fraiche et de belles paroles,
et qui font des fleurs de lilas.
J'ai l'Amour des mots et j'aime leur Existence.
J'ai l'Amour des mots qu'on prend le temps d'explorer enfin.
J'ai l'Amour des rimes qu'on embrasse sans fin.
snes sel suot snad til no'uq stom sed ruomA'l ia'J
J'ai l'Amour des mots qui se mélangent.
(J'ai) l'Amour des mots qui s'enchevêtrent.
(J'ai) l'Amour des mots qui se chevauchent.
(J'ai) l'Amour des mots qui nous font être.
Ces mots avec lesquels l'on peut sonder l'Amour
Ces "ils", ces "elles", qui sont des mots d'Amour
J'ai l'Amour de ces mots qui font vivre l'Amour
J'ai l'Amour des mots qui font l'Amour
(J'ai) l'Amour des mots qui s'entremêlent
(J'ai) l'Amour des mots qui se chevauchent
(J'ai) l'Amour des mots qui se rebellent
(J'ai) l'Amour des mots qui sentent le sel
(J'ai) l'Amour des mots qui scellent les sons
(J'ai) l'Amour des mots qui ensorcellent
(J'ai) l'Amour des mots de l'unisson
J'ai l'Amour des mots qui se disputent, qui s'entrechoquent, qui se tumultent,
qui se voguent et qui se vaguent,
qui se lament et se falaisent,
l'amour des mots qui se fusionnent,
qui se volcan, qui s'océanent
des mots qui lavent et puis se braisent.
J'ai l'Amour des mots qui fondent, grondent, font des rondes, qui font des
M O N D E S,
l'Amour des mots qui sont des ondes.
J'ai l'Amour des mots qui font et qui
des mots que l'on couche et qui se font lit,
des mots que l'on cache et qui se font là,
des mots que l'on aime des pieds aux corolles,
que l'on gorge d'eau fraiche et de belles paroles,
et qui font des fleurs de lilas.
J'ai l'Amour des mots et j'aime leur Existence.
J'ai l'Amour des mots qu'on prend le temps d'explorer enfin.
J'ai l'Amour des rimes qu'on embrasse sans fin.
snes sel suot snad til no'uq stom sed ruomA'l ia'J
J'ai l'Amour des mots qui se mélangent.
(J'ai) l'Amour des mots qui s'enchevêtrent.
(J'ai) l'Amour des mots qui se chevauchent.
(J'ai) l'Amour des mots qui nous font être.
Ces mots avec lesquels l'on peut sonder l'Amour
Ces "ils", ces "elles", qui sont des mots d'Amour
J'ai l'Amour de ces mots qui font vivre l'Amour
J'ai l'Amour des mots qui font l'Amour
C'est Lynn.,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
C'est Lynn.,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re: Re: L'Ame(our) des mots
TERIble moi KIM disait que tu t'étais levé de BAUER pour écrire ça , j'avais raison...T'as pris une CHASE pour t'installer et poser tes MICHES? ELLES sont belles tes phrases : TONYtruantes, RYAN à changer, NINA enlever...C'est une de ses AUDE RAYonnantes que tu sais si bien écrire...
T'inKATE, c'est super !
T'inKATE, c'est super !
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re: Re: Re: L'Ame(our) des mots
AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AHA H AH AH AH AH A......; (prise de respiration...) ahah ahahAAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAAHAHAHAHAAHAHAAHAHAH (étouffements....) ah ahahahahahHAAHAHAHAHAHAHAAHAHA (éraillement de voix...) AHAHAHAHAHAHAHAAHA.... (essuyage de larmes)....
aaaaahh, ça fait du bien, un fou rire....
oh, non, ça reprendaahahAHAHAHAA|
aaaaahh, ça fait du bien, un fou rire....
oh, non, ça reprendaahahAHAHAHAA|
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Tant pis...
Loyer.
Mais euh...
Facture de téléphone
Maiiis euh...
Facture d'électricité
Maiiiiis eeuuuuhhh...
Facture d'eau
Maaaiiiiis euuuuuuuhhhhhhh...
Facture de portable
Méééééé eeeuuuuuuuuuuhhhhhhhhhhh.
Taxe d'habitation
Méééééééééééééééééééééééuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuhhhhhhhh!
Redevance télé
(j'ai pas la télé)
Impots sur le revenu
Mééééééééééééééééééééééééééééééééuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!
Facture d'internet
Meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!
Ils me prennent pour une vache à lait, ou quoi?
Mais euh...
Facture de téléphone
Maiiis euh...
Facture d'électricité
Maiiiiis eeuuuuhhh...
Facture d'eau
Maaaiiiiis euuuuuuuhhhhhhh...
Facture de portable
Méééééé eeeuuuuuuuuuuhhhhhhhhhhh.
Taxe d'habitation
Méééééééééééééééééééééééuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuhhhhhhhh!
Redevance télé
(j'ai pas la télé)
Impots sur le revenu
Mééééééééééééééééééééééééééééééééuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!
Facture d'internet
Meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!
Ils me prennent pour une vache à lait, ou quoi?
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Le regard wonderbraque
"Regardez-moi dans les yeux...
J'ai dit les yeux..."
C'est un peu, il est vrai,
une publicité pour changer le regard
sur la nudité.
Là,
J'aurais mis une photo de son aréole.
Mais elle ne veut pas que je la prenne en photo,
même si personne ne la reconnaitra,
même si ce n'est pas obscène,
même si c'est vrai que vu d'aussi près,
cela ressemble à une fleur
(qu'elle me ferait),
même si c'est vrai que sous cette lumière,
cela ressemble à un soleil.
Elle a refusé poliment, et m'a expliqué que ce n'était pas possible,
parce que :
1. On ne se connait pas.
2. Même si on se connaissait, nous n'étions pas intimes.
3. Même si nous étions intimes, elle ne voudrait justement pas que cela soit partagé.
4. Elle l'a fait à mardi-gras, et son père est tombé dessus en surfant sur des sites de cul amateurs,
et elle n'avait pour seule excuse qu'elle était saoule et qu'elle avait pris de l'ecstasy ce soir-là.
5. Il fait froid aujourd'hui.
6. Elle préfèrerait que tu le mordes plutôt que je le regarde.
Elle m'a dit que j'avais un regard étrange.
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Un jeudi soir sur l'inter / net... flou...
Ca se passe tous les jours... de ces histoires ordinaires... près de chez vous, peut-être... des milliers et des milliers de connexions aboutissent à du téléchargement virtuel...
Morphee,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re: Re: L'être et le néon.
Si je savais répondre à cette question, alors, oui, c'est que je serais Dieu.
Morphee,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Loosing my religion
Dans ce genre de faille spatiotemporelle, la notion de jour n'a plus d'importance.
Tu crois que je t'ai manqué ce week-end, alors qu'en fait, je ne t'ai manqué que quelques secondes. Mais quelles secondes!
Tu crois que je t'ai manqué ce week-end, alors qu'en fait, je ne t'ai manqué que quelques secondes. Mais quelles secondes!
Morphee,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Radiobrain
gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne
gêne gêne pêne pêne plne gêne pêne gêne plai gêne gêne gêne plai plai
gêne plai irne gêne gêne gêne gêne plai sire gêne gêne plaisirne gêne
gêne gêne gêne gêne p l a i s i r gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne
gêne gêne pêne pêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne
gêne gêne gêne gêne pêne pêne gêne gê p l a i s i r e gêne gêne
gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne
gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne
gêne gêne g p l a i s i r e gêne gêne gêne gêne gêne gêne
gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne
gêne gêne gêne g p l a i s i r ne gêne gêne gêne gêne gêne gêne
gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne plai gêne gêne plai gêne gêne gêne
gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne plai gêne plai gêne gêne
gêne gêne gêne gêne gêne pêne gêne gêne pêne gêne gêne pêne pêne gêne
gêne gêne pêne pêne plne gêne pêne gêne plai gêne gêne gêne plai plai
gêne plai irne gêne gêne gêne gêne plai sire gêne gêne plaisirne gêne
gêne gêne gêne gêne p l a i s i r gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne
gêne gêne pêne pêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne
gêne gêne gêne gêne pêne pêne gêne gê p l a i s i r e gêne gêne
gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne
gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne
gêne gêne g p l a i s i r e gêne gêne gêne gêne gêne gêne
gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne
gêne gêne gêne g p l a i s i r ne gêne gêne gêne gêne gêne gêne
gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne plai gêne gêne plai gêne gêne gêne
gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne gêne plai gêne plai gêne gêne
gêne gêne gêne gêne gêne pêne gêne gêne pêne gêne gêne pêne pêne gêne
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
La petite dealeuse de prose
Non!
Ce n'est pas vrai!
Pas toi, Benjamin!
Pas Monsieur Malaussène!
Tu peux pas mourir!
Pas en plein milieu de ton roman!
C'est ton roman, il t'es subjectif, c'est toi qui le racontais!
Maintenant un auteur à la personnalité anonyme a pris la relève pour
énumérer des données dépassées, froides, mouillées, automatiques,
et d'une colère sourde
comme serait le monde si on t'avait tiré dessus.
Mais enfin, ça ne se fait pas!
Si je l'attrape, ce monsieur Pennac, il y a des chances qu'il découvre mon coté féminin,
et que je le transforme en une julienne de légumes.
Je vais être obligé de recourir à mon droit inprescriptible de lecteur.
Celui de lire la fin.
Benjamin,
je veux à tout prix savoir,
si je peux te ressuciter,
par le simple pouvoir,
de la lecture.
Ce n'est pas vrai!
Pas toi, Benjamin!
Pas Monsieur Malaussène!
Tu peux pas mourir!
Pas en plein milieu de ton roman!
C'est ton roman, il t'es subjectif, c'est toi qui le racontais!
Maintenant un auteur à la personnalité anonyme a pris la relève pour
énumérer des données dépassées, froides, mouillées, automatiques,
et d'une colère sourde
comme serait le monde si on t'avait tiré dessus.
Mais enfin, ça ne se fait pas!
Si je l'attrape, ce monsieur Pennac, il y a des chances qu'il découvre mon coté féminin,
et que je le transforme en une julienne de légumes.
Je vais être obligé de recourir à mon droit inprescriptible de lecteur.
Celui de lire la fin.
Benjamin,
je veux à tout prix savoir,
si je peux te ressuciter,
par le simple pouvoir,
de la lecture.
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Durant cette nuit (heure? minute? seconde?), je me suis endormi.
Puis je me suis réveillé. Légèrement. Je sais que je suis réveillé.
Je le pense. Je le rêve, au moins. Après tout, c'est quoi la différence?
Donc, je vais mourir.
C'est pas terrible.
Même si c'est à cent-vingt huit ans,
ça n'a toujours pas l'air aussi excitant que ça.
Apparement, y a pas de truc qui marche pour empêcher
que ça revienne parasiter le sommeil.
Apparement, j'avais oublié.
Tss, tss, pas sérieux, ça.
Aucun à coté, aucune colère existencialiste, aucun
"sans même savoir pourquoi?"
"sans avoir jamais trouvé à faire ce qui aurait valu à ma vie d'être vécue?"
"et ça va me revenir dans la gueule et m'empecher de dormir encore longtemps?"
Non, non, ça reste calme. C'est ça qui est différent des fois d'avant,
c'est ça qui est troublant.
Pas de questions qui se bousculent, même pas une crise
d'anxiété.
Juste une idée de fond, tenace, et désagréable.
Comme une température, une odeur, une lumière où un son, un tic, tac,
comme de dormir par terre.
Il semble que je vais passer les trois prochaines secondes (minutes? heures? nuits?)
à me faire semer par le sommeil,
à ne penser à rien,
en faisant quelques pauses pour me demander
si la petite marchande de prose y est pour quelque chose,
ce que j'ai inconsiemment fait de mal ces derniers temps,
par quel principe biologique
ou métaphysique
ces moments,
parmi les plus interminables,
n'arrivent jamais,
oh grand jamais,
que durant les nuits,
et pourquoi,
alors que ça nous arrive à tous,
on n'en parle jamais.
Puis je me suis réveillé. Légèrement. Je sais que je suis réveillé.
Je le pense. Je le rêve, au moins. Après tout, c'est quoi la différence?
Donc, je vais mourir.
C'est pas terrible.
Même si c'est à cent-vingt huit ans,
ça n'a toujours pas l'air aussi excitant que ça.
Apparement, y a pas de truc qui marche pour empêcher
que ça revienne parasiter le sommeil.
Apparement, j'avais oublié.
Tss, tss, pas sérieux, ça.
Aucun à coté, aucune colère existencialiste, aucun
"sans même savoir pourquoi?"
"sans avoir jamais trouvé à faire ce qui aurait valu à ma vie d'être vécue?"
"et ça va me revenir dans la gueule et m'empecher de dormir encore longtemps?"
Non, non, ça reste calme. C'est ça qui est différent des fois d'avant,
c'est ça qui est troublant.
Pas de questions qui se bousculent, même pas une crise
d'anxiété.
Juste une idée de fond, tenace, et désagréable.
Comme une température, une odeur, une lumière où un son, un tic, tac,
comme de dormir par terre.
Il semble que je vais passer les trois prochaines secondes (minutes? heures? nuits?)
à me faire semer par le sommeil,
à ne penser à rien,
en faisant quelques pauses pour me demander
si la petite marchande de prose y est pour quelque chose,
ce que j'ai inconsiemment fait de mal ces derniers temps,
par quel principe biologique
ou métaphysique
ces moments,
parmi les plus interminables,
n'arrivent jamais,
oh grand jamais,
que durant les nuits,
et pourquoi,
alors que ça nous arrive à tous,
on n'en parle jamais.
Do You Realize ? - The Flaming Lips
traduction :
traduction :
Realises-tu ?
Que tu as le plus beau des visages
Realises-tu ?
Nous flottons dans l'espace
Realises-tu ?
Que le bonheur te fait pleurer
Realises-tu ?
Que tous les gens que tu connais, un jour,
mourront.
Et au lieu de leur dire tous tes au-revoir
Fait leur savoir que tu réalises que la vie va vite
Il est dur de faire que les bonnes choses tiennent
Tu réalises que le soleil ne se couche pas
C'est juste une illusion créée par le monde qui tourne en rond.
Que tu as le plus beau des visages
Realises-tu ?
Nous flottons dans l'espace
Realises-tu ?
Que le bonheur te fait pleurer
Realises-tu ?
Que tous les gens que tu connais, un jour,
mourront.
Et au lieu de leur dire tous tes au-revoir
Fait leur savoir que tu réalises que la vie va vite
Il est dur de faire que les bonnes choses tiennent
Tu réalises que le soleil ne se couche pas
C'est juste une illusion créée par le monde qui tourne en rond.
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Le coeur flou
Attends,
Là,
Tu...
Tu n'entends rien?
J'entends comme des rires,
des rires d'enfants.
Je croyais qu'il était mort.
Tu n'entends pas?
Ca semble venir de là,
exactement de là,
on dirait que je l'invente
ou que je l'acouphène,
ce rire qui se réverbère
depuis une source profonde.
Tu peux éteindre.
Je te souhaite une bonne nuit.
Moi, je vais rester encore un peu là.
Savoir si je l'ai entendu, ou rêvé.
Avant d'aller me coucher,
je voudrais avoir le coeur net.
Morphee,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re: Le coeur flou
Moi je sens parfois des odeurs fugaces de mon enfance. Une odeur tenace. Comme une caresse, une présence rassurante.
Et ça me met un sourire doux aux lèvres. Et un goût de regrets dans le coeur.
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re: Re: Le coeur flou
Tu sais, parfois tu passes toute ta vie à réaliser des choses qui t'amènent à penser que ce dont tu disais hier, "C'est vraiment ça", tu diras demain, "oui, je le disais, mais je n'en savais rien. Aujourd'hui, j'en suis sûr, c'est VRAIMENT ça". Hé ben, ça me fait ça depuis un an avec le fait d'être un adulte. Autant laisser tomber les armes. Je ne suis pas un adulte. Dans l'antichambre de l'age adulte, l'enfant derrière la cloison.
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Morphee,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re: Re: Re: Re: Le coeur flou
Moi j'ai pas tout compris du début mais j'ai compris la fin (je crois) ;)
Morphee,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re: Re: Re: Le coeur flou
Moi je sais que je ne suis plus une enfant. Je sais aussi que je ne suis pas encore une adulte.
'tain, je suis quoi alors ???
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Bris de corde
Je rêve que je fais quelques bruits de quelques bouts de cordes, et dans mon rêve, je chante de corps qui cassent de n'être raccordés; et de roulis menaçants, et de vies qui défilent entre les lignes d'une guitare, et de musique qui imite la nature,
quand, tout d'un soudain, une corde se brise.
Je ne le réalise pas tout de suite, je crois qu'elle a démâté. Qu'un des tours qu'elle fait autour du manche s'est dérouté.
Qu'il suffit de la réaccorder.
J'adore le son de la ligne qui exprime (le) son desaccord, celle qui défie celle qui ose la soutenir.
Celle qui vibre sur une gamme instable et flottante, dont le ton change simplement d'être joué.
Dans mon rêve, je commence à enregistrer ce son pour le mortaliser.
Je tourne la molette en même temps que je gratte la corde pour qu'elle rende ma tension avec un son.
J'entends la note monter, puis redescendre. Elle est trop tendre, pas assez tendue.
Je suis patient.
Mais je réalise que la corde ne veut pas se faire remonter.
Je m'apercois qu'elle s'est abimée au niveau de la tête.
Il y avait deux fils, il n'y en a plus qu'un.
Sa gaine dorée s'est retiré, le seul fil est brillant et nu.
Je continue en pensant (dans mon rêve) que si sa vie ne tient plus qu'à un fil,
alors elle ne tiendra pas longtemps de toute façon.
J'accelère, je tourne avec frénésie, je tourne dans le vide, je n'ai pas que ça à faire, je vais bientôt me réveiller.
Je ne comprends pas pourquoi la corde ne monte pas avec tous les tours que ma main lui impose.
Je dois me rendre à l'évidence en entendant la note perdue : j'ai perdu.
Je réalise que le fil qui s'est cassé était la gaine, celle qui protégeait la corde
en la colimaçonnant. Cette façon de façonner m'est fascinante.
Et je suis en train d'en découdre.
Quand je réalise cela, je n'ai d'autre réflexe que de tirer sur la corde.
De l'arracher en la regardant se défaire comme une couture élaborée,
comme un film en acceleré, à mi chemin, elle laisse échapper un bouquet de petit fils
qui, la corde maintenant completement tirée, viennent s'éclater sur ses plus fortes soeurs, les cordes en place.
Leurs heurts morts et leurs derniers soubresauts rendus,
j'essaie de les agiter, comme des poupées cassées dans l'espoir qu'elles m'amusent encore.
Mais ce n'est plus pareil. J'hésite à détruire.
J'ai le bras le plus étendu possible. Elle va casser.
Il ne reste que quelques mégas octets sur le disque dure de mon rêve.
Elle casse.
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Tear me apart
il y avait mathieu et le bois et la nuit et des moustiques et la chanson
est venue avec des fantomes de chanteurs que j'aimais et elle est partie et on l'a pas capturé parce qu'on n'avait plus de piles alors il a
fallu créér une chanson articielle avec des bouts de
mémoire collés par des téléphones, quelque chose de pas trop fort à cause des voisins qui existent à coté de nous.
Backyard
drawback
Il est possible qu'il faille recharger plusieurs fois la page avant que le morceau ne soit écoutable.
Il est possible que même complètement chargé, le morceau ne soit pas "écoutable".
Il est possible qu'il faille.
Il est possible.
Il est.
Backyard
drawback
Il est possible qu'il faille recharger plusieurs fois la page avant que le morceau ne soit écoutable.
Il est possible que même complètement chargé, le morceau ne soit pas "écoutable".
Il est possible qu'il faille.
Il est possible.
Il est.
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
2+2=1984
Déjà petit, on nous donne des télécrans.
Et puis on nous met devant la télévision pour nous tenir tranquille.
Quand j'étais petit, je voulais faire du cinéma, je voulais être le Kubrick des Légos*.
Plus tard, combien de fois ai-regretté de n'avoir posé sur pellicule ces souvenirs pour mieux qu'ils mentent aujourd'hui.
On dit tous à un moment où un autre qu'une caméra au coin de ta rue, c'est le signe de Big Brother. On y croit parce que c'est ce qu'ils nous montrent à la télévision.
Piètre observatueur.
J'aurais fini par lire 1984, je l'ai lu en trois fois, 319; 666, puis 999.
On apprend qu'il y a toujours une symétrie dans un cercle vicieux.
Qu'il y a la caméra, et il y a l'écran, et notre incapacité à percevoir la vérité derrière le verre. Il y a plus d'écrans que de caméras. Ils sont partout. Tous prêts à déliver leur pensée unique et leurs statistiques.
Tout est sous contrôle.
(*) Le Kubrick est une marque japonaise d'égos célèbres imitant la forme des figurines légos. Bah, oui qu'est-ce tu crois, j'allais pas gaspiller une astérisque.
Et puis on nous met devant la télévision pour nous tenir tranquille.
Quand j'étais petit, je voulais faire du cinéma, je voulais être le Kubrick des Légos*.
Plus tard, combien de fois ai-regretté de n'avoir posé sur pellicule ces souvenirs pour mieux qu'ils mentent aujourd'hui.
On dit tous à un moment où un autre qu'une caméra au coin de ta rue, c'est le signe de Big Brother. On y croit parce que c'est ce qu'ils nous montrent à la télévision.
Piètre observatueur.
J'aurais fini par lire 1984, je l'ai lu en trois fois, 319; 666, puis 999.
On apprend qu'il y a toujours une symétrie dans un cercle vicieux.
Qu'il y a la caméra, et il y a l'écran, et notre incapacité à percevoir la vérité derrière le verre. Il y a plus d'écrans que de caméras. Ils sont partout. Tous prêts à déliver leur pensée unique et leurs statistiques.
Tout est sous contrôle.
PAS DE PANIQUE !
(*) Le Kubrick est une marque japonaise d'égos célèbres imitant la forme des figurines légos. Bah, oui qu'est-ce tu crois, j'allais pas gaspiller une astérisque.
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Thème inspiré par Bryan Bell.
Thème inspiré par Bryan Bell.
Anatomie de l'Electricité
Le recueil "Anatomie de l'Electricité" réunit des textes et des poèmes écrits durant des ateliers d'écriture dirigés à Nantes en 2004 au sein d'une unité de soins spécialisés dans la prévention et la recherche autour de l'addiction.
Ca n'a l'air de rien comme ça, mais c'est déjà très important pour moi.