Point d'entrée
Entrechats
zakath-nath : Frasier (2023), saison 2 campanita : Legend of Zelda : Echoes of Wisdom
castor : L'arme ultime contre les morts vivants
parmakoma : Les Boréales 2024
ultraball : 2168-11 : le résumé
bangg : Not all men
art-orange-2012 : Val me manque
stupidchick : meta (4)
tgtg : Suite de Puzzlavie (2)
\\ Survol du concert de Yann Tiersen du 10 juillet
Le sous-titre : Tombé de la nuit
J'étais dimanche dernier sur la place de la mairie de Rennes pour le concert gratuit de Yann Tiersen donné à l'occasion des Tombées de la Nuit.
Je m'attendais à une claque, mais pas à celle-là. Tout d'abord, j'ai pu me rapprocher à distance respectable pour ne rien rater du spectacle. A force d'anecdotes, n'ayant jamais assisté à un de ses concerts, je spécule. Concert solo multi-instrumentiste, fanfare? Ni l'un ni l'autre... après un petit tour d'accordéon, le cliquetis des guitares, la frappe mitraillette de la batterie ne laisse pas place au doute. C'est du rock, atmosphérique et inspiré. Le guitariste maltraite sa gratte à coup d'archets, de baguettes, et d'un ballon placé sur la caisse de résonance qu'il plie avec son doigt humecté. Une organiste fait planer des mélodies avec... je ne l'ai pas vu, mais j'en suis sûr... une onde Marthenot... elle a bossé avec Radiohead... quand le guitariste se met à traficoter une sorte de radio sampler, là j'hallucine encore plus sur les points communs... Mais trêve de disgression oxfordienne, durant le rappel, je reconnais un morceau que je venais à peine de découvrir, Waltz #3 d'Elliot Smith. Mais qui est Yann Tiersen? Les interludes à l'accordéon comme seul repère, éclipsant tout autour, puis nous tenant à un fil tandis qu'il explose les cordes de ses archets. Ses lancers de violons conversent directement avec les tripes. Autour de lui, les atmosphères s'alternent moites, urgentes, electriques, oniriques. Le Yann Tiersen nouveau est arrivé, entre mélancolie virtuose et fureur bruitée, et a offert un concert absolument magique.
Je m'attendais à une claque, mais pas à celle-là. Tout d'abord, j'ai pu me rapprocher à distance respectable pour ne rien rater du spectacle. A force d'anecdotes, n'ayant jamais assisté à un de ses concerts, je spécule. Concert solo multi-instrumentiste, fanfare? Ni l'un ni l'autre... après un petit tour d'accordéon, le cliquetis des guitares, la frappe mitraillette de la batterie ne laisse pas place au doute. C'est du rock, atmosphérique et inspiré. Le guitariste maltraite sa gratte à coup d'archets, de baguettes, et d'un ballon placé sur la caisse de résonance qu'il plie avec son doigt humecté. Une organiste fait planer des mélodies avec... je ne l'ai pas vu, mais j'en suis sûr... une onde Marthenot... elle a bossé avec Radiohead... quand le guitariste se met à traficoter une sorte de radio sampler, là j'hallucine encore plus sur les points communs... Mais trêve de disgression oxfordienne, durant le rappel, je reconnais un morceau que je venais à peine de découvrir, Waltz #3 d'Elliot Smith. Mais qui est Yann Tiersen? Les interludes à l'accordéon comme seul repère, éclipsant tout autour, puis nous tenant à un fil tandis qu'il explose les cordes de ses archets. Ses lancers de violons conversent directement avec les tripes. Autour de lui, les atmosphères s'alternent moites, urgentes, electriques, oniriques. Le Yann Tiersen nouveau est arrivé, entre mélancolie virtuose et fureur bruitée, et a offert un concert absolument magique.
Entré par Bibasse, le Mercredi 13 Juillet 2005, 17:23 dans la rubrique "Culturiste".
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Thème inspiré par Bryan Bell.
Thème inspiré par Bryan Bell.