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\\ ...et ne me ressemblent pas
Le sous-titre : matrixien
Aube Rouge
Déclinés en nuages, dont la forte pression
Esquisse des tracés tel un fusain. Ils bougent
Dans un arc-en-ciel de formes d'expression.
Ellipses et pensées, roses et tous les prismes,
Leur spectacle incessant captive et divertit,
Sublimant toute prose, et en tout égoisme
A leur incandescance à vie nous convertit.
Et nos yeux ne voient plus que le verre taché
De la vitre placée entre l'homme et puis quoi?
Des fresques devinées ne peuvent détacher
L'attention. Aube rouge, invisible carquois,
De tous tes aléas, ce que j'ai pu comprendre,
C'est que ta beauté fut la fleur de ton mensonge,
De l'Après mystifié, brulé et mis en cendres,
Dans un chaos digne du plus profond des songes.
Et c'est annihilé que le rai de lumière
Par ta douce atmosphère me parvient déformé.
Le flot hypnotique des éclats mordorés,
Mon esprit endormi, est on-ne-peut-plus fier
Et paisible vainqueur, d'avoir pu transformer
Ma curiosité en des remords dorés.
Le 3 mai 2003.
Entré par Bibasse, le Lundi 7 Mars 2005, 19:17 dans la rubrique "Poëmes catalogués".
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Thème inspiré par Bryan Bell.
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