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\\ Conte de faits
Le sous-titre : A Yas ex-nantaise, et à sa belle princesse...
Il était une fois un prince charmant
Dans un grand royaume enchanté
Une histoire que l'on te raconte enfant
Pour que tu tu croies aux contes de fées
Ce prince n'a jamais eu se déplacer
En fin de conte, l'Amour leur tombe dans les bras,
Elle lui est venue à son couronnement
La fête battait son plein
Le Monde était invité
Il a senti le bourdonnement
Quand il l'a vu il s'est même dit
Qu'elle lui donnait vie
Qu'elle le réinventait
Cendrillon qu'elle s'appellait telle
Une morphine de conte de fée
Elle l'a fait kiffer grave
Ses bracelets sur ces bras
Inaccessible comme Circée?
Non... Succès inesperé
Il l'a embrassé juste avant minuit
Amoureux dans la minute
Heureux sans minutie
Avant qu'elle ne prenne la fuite
Soi-disant qu'elle ne peut pas rester
Une histoire de citrouille mal garée
Il la retrouvera, elle lui laisse pour cela
Son chausson de verre pour qu'il y blesse son coeur
Durant l'hiver qui recouvrera son absence
Le lendemain il n'en mène pas large
Ses ailes se brisent légères
Même l'argent ne t'apprends pas à nager
Il se rétracte et contracte des jeux de mots comme une maladie
Souffle et se défile
Et la grace sous la pression se vit comme une agression
La rage l'engraisse
Pendant qu'il encaisse le coup
Il se lache, et
ne se raconte plus qu'après avoir fumé un peu de h
Des histoires salaces
Devient bourreau des rancoeurs
Ment comme un arracheur de dedans
L'oeil dément
et ça franchement ça lasse
Mais en fait il s'attache en souffrance
Presque à l'aise dans ces nouveaux plans baise
Son souvenir planqué dans un tiroir caisse
Et son petit prince de saint exupérit
En lui, en a ras le bol, il est déçu, il a péri
Alors il écume les soirées
Comme une mer échoue
Chercheant celle qu'il reconnaitra
Par les sensations
Ce putain d'escarpin
Et il croit prendre son pied
Mais jamais ne trouve cette taille qui sied
A ce 36 en forme de coeur comme s'il lui était fait exprès
Tandis qu'il les enfile les unes après les autres
Il passe d'un prince sensible à un vrai salop
Et pendant qu'on le suce son âme suzeraine
S'use et le sexe ne l'amuse plus
Sa vie devient un cendrier
Pour le temps qu'il consume
A chercher sa Cendrillon
Désormais il a de l'innocence sur les mains
Sa vie est un non sens
Ce bourgeon enfle, refuse d'être en fleur
Prefère rester en pleurs dans son jardin secret
Ses milles et une nuits se sont changés en mille et un ennuis
Il était une fois, comme d'autres millions de fois
Un conte défait dans un monde en chantier
Quand les pages sont arrachées
On se sait plus si l'histoire se répète, si la suite est écrite
Et l'histoire ne dit pas s'il retrouvera sa dulcinée
Et l'histoire ne dit pas s'il arretera de calciner
Sa vie, s'il la retrouvera, s'ils vivront heureux, s'il auront beaucoup d'enfants
Il défait son voeu, compte les pages, et ouvre les yeux
Parce que l'on ne vit pas dans un monde de fées
Défais ton voeu, compte les pages, et ouvre les yeux
Parce que l'on ne vit pas dans un conte parfait
Entré par Bibasse, le Vendredi 5 Octobre 2007, 11:02 dans la rubrique "Aura des paquerettes".
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Thème inspiré par Bryan Bell.
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