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\\ Les mezzaventures d'un nain trépide
Le sous-titre : L'histoire du fou qui étreint son mur
Sur la boite, c'était marqué quarante minutes. Et non pas de 2 à 6 ans.
Mais pour combien de bras?
Peut-être que dans les pays nordiques, après le concours du lancer d'arbre, il y a une fête collégiale qui réunit quarante bonzommes qui se sont lancé, pour changer, le défi de monter une mezzanine en une minute, avec sept enfants sur le carton. (trois des bonzommes étant d'ailleurs exclusivement dévoués à border les enfants au cours des quinze dernières secondes).
Tout seul, il m'a fallu 4 heures.
C'est vrai, je l'avoue, j'aurai du faire plus attention à la pièce A'', qui au passage n'a rien à voir avec la pièce A''' puisque le trou est sur la droite et ne fait qu'un millimètre, contrairement à son homologue dont le trou mais est sur la droite fait deux millimètres, cette pièce qu'on emboite durant la séquence 5 de l'étape 3b#, en même temps que les pièces A'''' et A''''', et non pas l'inverse.
Au lieu de suivre bêtement et scrupuleusement la notice, j'ai d'abord tout monté à l'envers, et me suis très vite retrouvé devant un casse-tête suédois innommable, sauf éventuellement par "eninazzem".
Lorsque l'édifice, après cent dessus-dessous, commence à tenir debout sur ces quatres pattes, fier à ma place, et m'invite de son échelle douceureuse à venir me reposer, je m'aperçois seul mais avec stupeur que les plans que j'ai fomentés dans mon cercle sont à nouveau contrecarrés.
Une mezzanine
virgule
Une mezzanine
virgule
ça se fixe
au mur
point
Vous me recopieurez ça une trouzaine deux fois pour la prochaine appendicite, et sans ratures.
Et moi qui croyait qu'on allait s'évader tous les deux. S'envoler. A la lieue de ça, me voilà contraint et contrit de devoir elle (lui?) clouer une aile. Faire le mur, ça peut faire mal au pyjama. Fortunément, la belle a encore quelques jours devant elle. Pas possible de faire de trous dans les parois avant l'accord de Dieu le père proprio, même avec ses trous de mémoire, ça ne passerait pas.
Donc, voilà ma mezzanine qui, instable, tente tant bien que mal de prendre la poudre d'escampette, tanguant en danger au deux grés d'un ressac interne cerné par le vernis. Trop fier de m'être montré maître, je cède à ses sirènes, et part à l'abordage, sans ciré, le pied nu chancelant à peine plus marin qu'une bougie faite à la main.
Evidemment, une fois allongé, vaille que vaille, hors de question de redescendre, car cela nécessiterait de bouger des muscles; la fin du monde attendra demain.
J'ai une lune phosphorescente dont les quartiers sont lorsque le ciel est découverture juste au dessus de ma tête. A la belle étoile.
Et la couche de continuer sa phrase d'oscillation infinie, se calquant sur mon coeur.
Méfiant, j'écoute les bruits, j'interprète les silences, je coupe les respirations, je me demande quand ce petit manège va s'arrêter.
Au lieu de me laisser faire... Je crois qu'elle a attendu que je sois endormi, et qu'elle a continué à me bercer jusqu'à l'aube avec bienveillance. Elle était toujours là à mon réveil.
Mais pour combien de bras?
Peut-être que dans les pays nordiques, après le concours du lancer d'arbre, il y a une fête collégiale qui réunit quarante bonzommes qui se sont lancé, pour changer, le défi de monter une mezzanine en une minute, avec sept enfants sur le carton. (trois des bonzommes étant d'ailleurs exclusivement dévoués à border les enfants au cours des quinze dernières secondes).
Tout seul, il m'a fallu 4 heures.
C'est vrai, je l'avoue, j'aurai du faire plus attention à la pièce A'', qui au passage n'a rien à voir avec la pièce A''' puisque le trou est sur la droite et ne fait qu'un millimètre, contrairement à son homologue dont le trou mais est sur la droite fait deux millimètres, cette pièce qu'on emboite durant la séquence 5 de l'étape 3b#, en même temps que les pièces A'''' et A''''', et non pas l'inverse.
Au lieu de suivre bêtement et scrupuleusement la notice, j'ai d'abord tout monté à l'envers, et me suis très vite retrouvé devant un casse-tête suédois innommable, sauf éventuellement par "eninazzem".
Lorsque l'édifice, après cent dessus-dessous, commence à tenir debout sur ces quatres pattes, fier à ma place, et m'invite de son échelle douceureuse à venir me reposer, je m'aperçois seul mais avec stupeur que les plans que j'ai fomentés dans mon cercle sont à nouveau contrecarrés.
Une mezzanine
virgule
Une mezzanine
virgule
ça se fixe
au mur
point
Vous me recopieurez ça une trouzaine deux fois pour la prochaine appendicite, et sans ratures.
Et moi qui croyait qu'on allait s'évader tous les deux. S'envoler. A la lieue de ça, me voilà contraint et contrit de devoir elle (lui?) clouer une aile. Faire le mur, ça peut faire mal au pyjama. Fortunément, la belle a encore quelques jours devant elle. Pas possible de faire de trous dans les parois avant l'accord de Dieu le père proprio, même avec ses trous de mémoire, ça ne passerait pas.
Donc, voilà ma mezzanine qui, instable, tente tant bien que mal de prendre la poudre d'escampette, tanguant en danger au deux grés d'un ressac interne cerné par le vernis. Trop fier de m'être montré maître, je cède à ses sirènes, et part à l'abordage, sans ciré, le pied nu chancelant à peine plus marin qu'une bougie faite à la main.
Evidemment, une fois allongé, vaille que vaille, hors de question de redescendre, car cela nécessiterait de bouger des muscles; la fin du monde attendra demain.
J'ai une lune phosphorescente dont les quartiers sont lorsque le ciel est découverture juste au dessus de ma tête. A la belle étoile.
Et la couche de continuer sa phrase d'oscillation infinie, se calquant sur mon coeur.
Méfiant, j'écoute les bruits, j'interprète les silences, je coupe les respirations, je me demande quand ce petit manège va s'arrêter.
Au lieu de me laisser faire... Je crois qu'elle a attendu que je sois endormi, et qu'elle a continué à me bercer jusqu'à l'aube avec bienveillance. Elle était toujours là à mon réveil.
Entré par Bibasse, le Lundi 2 Mai 2005, 01:02 dans la rubrique "Vie-o-rama".
Entrées :
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re:
Au secours, mon capitaine, le bateau coule!
Mon dieu, on a pris une vessie pour une lanterne!
Pour la petite histoire, en attendant, je dors SOUS la mezzanine. Ca fait grande tente au camping.
Mon dieu, on a pris une vessie pour une lanterne!
Pour la petite histoire, en attendant, je dors SOUS la mezzanine. Ca fait grande tente au camping.
Morphee,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re: Re: Re:
J'ai pas fait de parano. Au pire, si ça se casse la gueule, ca explosera mes biens les plus précieux qui sont dessous. C'est juste que c'est chi*nt d'essayer de dormir, quand tu arrêtes juste de faire de l'insomnie, sur un plan en vibration.
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re: Re: Re: Re: Re:
Trois semaines, et toujours le tanguage. Si j'avais su qu'un jour j'aurai besoin d'une perceuse electrique, je n'aurai jamais pris de mezzanine, j'ai trop peur de ces machines.
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Thème inspiré par Bryan Bell.
Thème inspiré par Bryan Bell.
T'es trop pas doué avec Ikéa. Moi j'ai tout monté toute seule chez moi. Mais je suis une fille extraordinaire, donc pour moi c'est facile ;)
Pour les trous dans le mur, quand tu pars, tu mets un peu de pate et ça passe inaperçu...
Sur ce, dors bien dans ton lit bancal. Et fais attention si tu es pris d'une soudaine envie de faire pipi dans la nuit : ne saute pas ! ;)