Une semaine sans Internet... ni téléphone, ni télévision, ni radio, ni journaux.
Une semaine coupée du monde d'au delà des yeux et des conséquences im-médiates. Mais j'avais un ouvre-boîte.
Deux personnalités célèbres sont mortes, deux autres se sont mariées, tandis que huit célébrités de demain sont nées dans l'anonymat le plus total. Explosion médiatique. J'étais dans un bunker à ce moment.

J'ai appris beaucoup de choses cette semaine. J'ai rencontré beaucoup d'humains. Tellement que je ne me rappelle plus ni de rien, ni de noms.

J'ai commencé une campagne de santé publique et de réhabilitation du fluo, et de l'orange libre en particulier. Carnavalesque. Au delà de la volonté de se démarquer d'une tendance vestimentaire terne lourde contemporaine, je prone la vulgarisation et le libre accès urbain à la thérapie chromatique, à base de couleurs énergisantes. Comme celle de la bibasse mûre. Réhabilitons leur pouvoir fondamental.

Autre petit réglage, la hauteur des rêves. En bas, il fait froid, beaucoup trop froid. Et il n'y a pas de place de toute façon. Il a fallu trouver une solution.
Une mezzanine, ça permet de prendre de la hauteur sur les choses. Les coups de tête dans le plafond, de se souvenir de ne pas chercher à monter trop haut. Icare à pédales, en quête, d'autres, soleils. Fenêtres et anti-rejeux.

Chouette semaine, chouette week-end. Bientôt la routine si je n'y prends garde.

Where Bluebirds Fly. Encore et toujours.