Point d'entrée
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\\ Des effets de la source à la destination
Le sous-titre : Heureuse victime
Wow, je sors de mon premier slam. Je suis accro.
J'avais préparé un thème et travaillé à mort l'aisance, la diction, la spontanéïté, l'improvisation, la participation avec le public, la gestuelle. Je partais enterrer définitivement ce monstre tyrannique qu'est mon trac.
A peine arrivé, déjà, je veux repartir. Le rythme cardiaque fait du big beat. Trop froid, trop chaud, trop enfumé trop aéré, y a quelque chose qui me gène dans le public, dans la lumière. Certains voient pas assez la scène, les autres la voient trop. Le thème ne collera pas. Je veux plus le faire. Je le dis au gars qui prend les inscriptions en lui demandant de m'inscrire quand même à l'asso. Je suis dehors, je traverse la rue pour aller boire un coup en face. On m'appelle au micro. Je suis vert.
J'arrive sur la scène, je ravale l'aigreur face à ce tour de pendard. Je trouve pas mes mots, y a rien qui sort. Euh... Les trois premières phrases reviennent, mécaniquement, et puis après... Deux secondes de silence, on commence à rire à contre-coup. Ca me redonne confiance. Je continue à vue, tremble, tatonne, hahonne, on intervient, ca me refout dedans. Je fais ma chute blanc comme neige.
Quand je dis merci, les applaudissements fusent. On vient me voir pour me dire à quel point mes pauses étaient bienvenues, qu'elles changeaient des slams précédents qui partaient comme des (belles) fusées.
J'y comprends rien. C'était complétement indépendant de ma volonté, et je serais absolument incapable de le reproduire. Et c'est ça qui a plu.
Mon deuxième passage, plus en confiance, j'ai pris mon pied, je l'ai entendu tel que je le voulais, avec ses respirations. Je me suis fait éliminer direct.
Y a vraiment trop de paramètres dans la communication humaine.
C'était une soirée géniale.
(Just) Get Yourself High.
Don't rely on us to get high.
Don't rely on this to get high.
J'avais préparé un thème et travaillé à mort l'aisance, la diction, la spontanéïté, l'improvisation, la participation avec le public, la gestuelle. Je partais enterrer définitivement ce monstre tyrannique qu'est mon trac.
A peine arrivé, déjà, je veux repartir. Le rythme cardiaque fait du big beat. Trop froid, trop chaud, trop enfumé trop aéré, y a quelque chose qui me gène dans le public, dans la lumière. Certains voient pas assez la scène, les autres la voient trop. Le thème ne collera pas. Je veux plus le faire. Je le dis au gars qui prend les inscriptions en lui demandant de m'inscrire quand même à l'asso. Je suis dehors, je traverse la rue pour aller boire un coup en face. On m'appelle au micro. Je suis vert.
J'arrive sur la scène, je ravale l'aigreur face à ce tour de pendard. Je trouve pas mes mots, y a rien qui sort. Euh... Les trois premières phrases reviennent, mécaniquement, et puis après... Deux secondes de silence, on commence à rire à contre-coup. Ca me redonne confiance. Je continue à vue, tremble, tatonne, hahonne, on intervient, ca me refout dedans. Je fais ma chute blanc comme neige.
Quand je dis merci, les applaudissements fusent. On vient me voir pour me dire à quel point mes pauses étaient bienvenues, qu'elles changeaient des slams précédents qui partaient comme des (belles) fusées.
J'y comprends rien. C'était complétement indépendant de ma volonté, et je serais absolument incapable de le reproduire. Et c'est ça qui a plu.
Mon deuxième passage, plus en confiance, j'ai pris mon pied, je l'ai entendu tel que je le voulais, avec ses respirations. Je me suis fait éliminer direct.
Y a vraiment trop de paramètres dans la communication humaine.
C'était une soirée géniale.
(Just) Get Yourself High.
Don't rely on us to get high.
Don't rely on this to get high.
Entré par Bibasse, le Mercredi 30 Mars 2005, 02:18 dans la rubrique "Vie-o-rama".
Entrées :
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re:
C'est ça qui est fou!
Mon trac, un talent? Je sais de quoi je parle, vu les bides qu'ils m'a causé. Non, c'était juste un pur instant de magie, le truc complétement imprévisible qui repart comme il est venu. Mais qu'est-ce que ca fait du bien quand il passe...
Mon trac, un talent? Je sais de quoi je parle, vu les bides qu'ils m'a causé. Non, c'était juste un pur instant de magie, le truc complétement imprévisible qui repart comme il est venu. Mais qu'est-ce que ca fait du bien quand il passe...
Sandy,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re: Re:
C'est fabuleux !
Et crois-moi je sais ce que c'est que d'etre sur scene.
Par contre, je dois l'avouer, le trac connait pas...la scene est ma maison, mais ca ne veut pas dire que je comprends pas ce que ca peut faire aux autres...
Et crois-moi je sais ce que c'est que d'etre sur scene.
Par contre, je dois l'avouer, le trac connait pas...la scene est ma maison, mais ca ne veut pas dire que je comprends pas ce que ca peut faire aux autres...
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re: Re: Re:
On m'a passé la vidéo. Du coté de ma prestation, je la revois comme je l'ai vécu, catastrophique (style : diction de mort-vivant). Mais le message est passé, ca a surpris le public, et comme le rire est vraiment contagieux, du coup j'étais mort de rire devant mon écran.
Kyrene,
dans le même fétu de temps, a écrit :
c'est la spontanéité qui plait!
et le trac, qui apparement ne s'est vu que de toi, t'a donné un côté craquant, sans doute!
comme quoi dès fois, on croit s'être raté et on cartonne!
bisous!
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re:
Ou alors, mais c'est une théorie, j'ai tellement ramé que tout le monde s'est dit qu'il fallait m'encourager...
LoL.
LoL.
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Thème inspiré par Bryan Bell.
Thème inspiré par Bryan Bell.
Souvent le trac s'appelle le talent !
Bravo !
Continue !!!