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Porte dérobée

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Livre dort
Aileapart : ... *ronfle*
A bientôt, peut-être dans un passé simple proche... ?
Bibasse : Hey... toujours dans le coin?
Aileapart : Coin... Coin... Répondit l'écho.

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\\ Porno de la
Le sous-titre : Interdit aux moins de 18 ans

Elle n'est pas encore tout à fait nue
Bien trop de lumière nous habille
Alors j'essaie de faire de mon mieux
Pour tamiser mes envies
Et je tapisse son nid d'Amour de mon corps écorné
Je m'étends, ma bite prend un angle de zénith
Et de pulsations de boomerang, bat la minute
Sonde chaque seconde qui me sépare de son feu
Je la harangue des yeux,
J'en appelle à Elle, à ses lestes muscles
Je me l'appelle Céleste dans le silence du soir et cette odeur de musc
Elle décide de s'asseoir sur mon sexe doucement,
Elle descend. Je me sens Ulysse et voici mon Odyssée,
Illiade...


Il y a des commissures qui me sussurent "Entre"
Entre nous de la mixité sociale un peu trop poussée
Des blessures à jamais oubliées et des lettres ouvertes
Des sexes décachetés, le parfum de ta chatte sur ta robe verte
Encore toute tachetée par nos préliminaires, dans l'air
Il y a du "je ne pouvais pas m'en détacher, Madame la commissaire"
Du "Je n'ai pas assez de Toi",
Du "Je ne suis pas assez en Toi
Du "Prends ton temps", du...

Elle descend, mais prend son temps
Comme de rentrer dans l'eau froide, je n'y crois pas, nous sommes brûlants,
Quelle maîtrise de soi, à l'embrasure de ses lëvres ouvertes
Son désir coule sur les centimètres de ma peau qu'elle n'a pas encore recouvert
C'est beau à voir, à sentir, à toucher, à goûter, gouttes à gouttes goûte sur mon gland
Elle m'inonde lentement, elle m'irrigue, je sens son ventre
De l'intérieur les palpitations,
Digue débordée par des papillons,
Ce n'est pas une femme fontaine, non,
C'est une femme Jouvence!
Et je me sens immortel, à mesure qu'elle avance
De son sel en spirale le long de mes veines, je soupire d'un râle de sculpture vivante
Je me cristallise, mon pénis concentré sur l'analyse
Ses cuisses des corolles au bout de ma tige
Et nous jouons au vent, et aux secousses sismiques,
Aux tremblements de terrain, aux glissements de tes reins,

Je suis le garde déjà fou qui feint d'ignorer
Que dans le corridor se fomente, se prépare
La fabuleuse évasion d'une foule de prisonniers
Pour qui son corps se pare des attraits de la liberté
Mes yeux sont le mirador mordant sa cour des miracles
Sous l'explosion de la lune, où les désirs éclatent
Ses mains sur ma poitrine, et les miennes sous la sienne
Le feu de ses cheveux devient ma forêt
Elle m'embrase, par osmose j'en deviens translucide
Salive densité emplie d'étoiles suitantes
Cheveux supernova, cheveux rayons d'un soleil de chevet
Lampe que j'éteinds violemment sans même m'en rendre compte
Coup de pied dans la table, je vais
Prendre le dessus, arracher les dessous,
Je serais le petit poucet à la recherche du chat botté
Sur la trace laissée par les grains de sa beauté
Je parcourrai inlassable ses Hymalayas terriens
Et danserai des vas et viens dans ses immatériels
Ensemble nous nous perdrons à nouveau dans les mystères de l'Amour
Et je jetterai des myriades d'étoiles sonores sur son Finistère Nord !
La poussière de nos ventres vas-y fais un voeu !
Sur nos langues ! Comme des big-bangs se dévorant l'un l'autre !
Nos jouissances dans les mêmes secondes ! Le même visage ! Les mêmes yeux !
Pour crier haut et fort que Oui ! Nous ne sommes pas des coincidences !
Nos jouissances dans les mêmes secondes, le même visage, les mêmes yeux,
Pour que l'on sache qu'au fond, ce n'est la fin de rien au monde,
Nos jouissances dans les mêmes secondes. Dans le même visage. Dans les mêmes yeux...

Et nous restons essentiels jusque dans le silence...


Entré par Bibasse, le Mardi 24 Juin 2008, 02:12 dans la rubrique "Aura des paquerettes".

Entrées :

coldbear, dans le même fétu de temps, a écrit :

Fabuleux

Bien caché, il se mérite.
Jouir à la même seconde n'est la fin de rien au monde
C'est même le début de presque tout
C'est même le début de nous

J'aurais aimé l'écrire, mais à choisir entre l'écrire et le faire ?
Comme toi, le faire et l'écrire.
Comment s'en passer ?

ERIC



 
Bibasse, dans le même fétu de temps, a écrit :

Re: Fabuleux

Faire, mais on ne le choisit pas, ce serait bien trop simple...
Alors on écrit avant pour imaginer et après pour se souvenir.
On pourrait aussi écrire pendant, ça je n'ai jamais essayé.

 


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Thème inspiré par Bryan Bell.