On est des phénomènes de la faune, on est des phéromones de foire.
Quand on arrive dans la boîte, c'est pour les fille, et pour en boire,
On est sur notre minuit trente et un,
on est beaux gosses (en moyenne),
on les allume avec la braise dans nos regards, nos sourires enrôleurs, et à l'intérieur, elles râlent,
toutes les célibataires n'attendent qu'un signe de nous et on y va, sur la piste, on n'a qu'une vie,
on ouvre le feu, on ouvre le bal et elles dévalent, elles prennent nos risques,
nous déballent leurs charmes, compressent contre nous leurs petits citrons pressés,
dans leurs tenues, le banc des re-célidébutantes est debout, elles sont belles, et nous,
tellement ça nous fout les boules au lieu d'la gaule,
on se la joue on met les bouts, on plie les gaules, et on s'en fou-rire,
les bonnes filles salivent et savent que dans nos bras, elles se bonifient,
on se débat, on s'enfuit, et on s'enfonce dans notre défi,
la ligne est ténue, elles nous parlent de très près,
nous touchent le bras à mains nues, et nous on s'barre, pour boire une bière,
c'est pas qu'elles nous ennuient, c'est même plutôt l'contraire,
on a tellement la classe qu'on est même pas bourrés,
on est presque pas puceau (en moyenne),
on est même v'nu pour ça,
qu'est-ce qu'on se marre en attendant,
homosexualité latente en fond sonore,
on finira peut-être seuls comme des vieux cons qui s'adorent
pour l'heure, on est de l'or de bar en bar,
des prédateurs en patience, des proies en pitance
en attendant de trouver la fille de nos rêves les plus roses,
on ne fait rien du trou pour arranger les choses,
mais, qu'est-ce tu veux, on est comme ça,
c'est devenu un vrai challenge, la loose comme première valeur,
mais de haut niveau, champions d'la ligue, on est les meilleurs,
Est-ce qu'on est des branleurs, ou est-ce qu'on est des enfants de coeur?
Ou alors c'est juste qu'on joue désormais dans la cour des glands séducteurs?