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Aileapart : ... *ronfle*
A bientôt, peut-être dans un passé simple proche... ?
Bibasse : Hey... toujours dans le coin?
Aileapart : Coin... Coin... Répondit l'écho.

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\\ Actes manqués

Succession d'actes manqués.

Derrière mes paupières, mes persiennes, j''aurai pu laisser aller mes yeux, et croiser ton regard avec.
Un focus qui efface tout autour, deux paires de jambes flottant dans l'espace, oubliées par leurs propriétaires, et ce temps qui se détend, puis, quand nous serions revenus au Monde, nous aurions su qu'il s'était passé quelque chose, que nous étions peut-etre sur le point de la retoucher, la Terre, par petits bouts pour la rendre plus belle.

Mais je ne l'ai pas fait, et rien du reste de notable n'est arrivé après.

J'aurai pu ouvrir la bouche, et laisser les mots les plus proches, disons de mes amygdales, se diriger vers toi. Tu aurais souri de ces mots confus et se cassant les cédilles sur la glace glissante qu'ils auraient essayé de briser.

Mais je me suis tu, et seul l'accent circonflexe s'est entendu.

J'aurai pu te demander ton numéro de téléphone, parce que j'avais envie d'avoir ton prénom écrit quelque part, avec une autre écriture, pour me prouver que tu existes, et sur du lumineux en plus!, pour que même dans le noir, et ça mon portable sait faire, mais il est intraitable, il lui aurait été nécessaire d'avoir ton numéro de téléphone en face, dans sa table.

Déjà, j'aurai pu accepter quand tu me l'as proposé.

J'aurai pu te parler plus longtemps dans le couloir, ne pas encore partir en courant, quand nous nous sommes retrouvés seuls, d'ailleurs ce n'était pas un hasard, nous nous cherchions, l'opportunité d'un moment personnel, où l'on apprend, fugitivement, à se connaître, les atomes crochus qui sont cachés, et tout le réseau de conversations banales qui servent à meubler les étagères de nos pensées bancales.

Mais au lieu du miel, j'ai cherché la ruche, j'avais faim, j'avais soif, j'avais chaud, j'avais froid, je cherchais les toilettes, je cherchais ma maman-autruche.

J'aurai pu m'endormir, ou au moins faire semblant. Ca ne mange pas de pain, ça. Après ces pages d'une nuit à dévoiler nos vies, allongées sur ton lit, et nous aussi, allongés sur ton lit, et puis enfin étreint par la fatigue, m'endormir à coté de toi, en toute confiance, parce que c'est bon de savoir, que ça peut arriver, de s'endormir, en toute confiance, garçon et fille, sans se sauter dessus, sans sous-entendus des raisons de praticité : "Tu es sûr que tu vas réussir à dormir dans ce demi-canapé"?

Mais je me fait souvent croire qu'aux cinq heures du matin, il faut me ranger.

J'aurai pu passer ce dimanche après-midi avec toi, dans l'ambiance d'un festival ou à la terrasse d'un restaurant. Nous aurions étanché nos soifs de se connaître, le plus naturellement du monde, se découvrant sans se dénuder, à s'apprécier sans arrière pensée, et se faufilant entre les orteils de Nantes la Belle en ce jour de soleil et de menthe.

Mais... mais je n'avais pas de prétextes.

Successions d'actes manqués.
Ce ne serait pas si compliqué
Que mon image...
Imagination
Celle qui m'invente des vies-déviations
S'évade par la parole
Plutôt que par le vide,
S'envole par le geste,
Plutôt que par les questions,
Qu'elle me pousse à ta rencontre,
Plus profonde et incongrue,
Toi que je croise tous les jours,
Toi l'impromptue, toi l'inconnue
Qu'elle me perde de son gré,
Et emmerde mes regrets,
Qu'elle me perde de son gré,
Et qu'elle emmerde mes regrets.

(Comme celui, ah ah, de ne pas avoir sauvegardé mon texte, la première fois, et de l'avoir perdu juste après l'avoir écrit.
T'as beau essayer de le retaper, impossible, t'as perdu des gros bouts de poésie dissous dans la RAM de ton ordinateur. Quelque part, mon inconscient s'amuse, il vient de me rappeller ce à quoi peuvent ressembler les actes manqués.)

Entré par Bibasse, le Dimanche 26 Août 2007, 02:06 dans la rubrique "Aura des paquerettes".

Entrées :

coldbear, dans le même fétu de temps, a écrit :

Qu'est ce qui te retient ?

Qu"est ce qui nous retient : peur du non, de la sanction de ne pas être autant aimé qu'on amimerait ? En tous cas, c'est comme ça pour moi...

Sais-tu comment communiquer avec gobbolino la grande rousse ?

 
Bibasse, dans le même fétu de temps, a écrit :

Des vastes étendues dévastées et tendues

Bonsoir Coldbear,

pas de nouivelle de gobbolino, plus de réponse, puis plus de mail, hélas.

J'espère qu'on la recroisera, un chat a neuf vies après tout.

 


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Thème inspiré par Bryan Bell.