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\\ Article circonstanciel
Le sous-titre : no subtitle
Je viens de remarquer un truc. Si tu mets le mot "circonstanciel" à la fin d'une phrase, tu peux créer de sacrés effets en société. Je ne pourrais pas le vérifier, car ce truc est déjà usé du fait de sa présence ici, mais je suis convaincu que lâcher un :
t'attirera un respect de la part de ton public qui croira que tu sais quel était le sujet de la conversation.
Et puis ça marche avec pleins d'autres phrases :
, et on te regardera comme un artiste!
, et on te prendra au moins pour un fou, surtout si tu ajoutes :
Par contre, les circonstances ne sont pas compatibles avec les brownies. Si un jour, tu oses dire :
"Oh, tu sais, la vie, c'est très circonstanciel!"
t'attirera un respect de la part de ton public qui croira que tu sais quel était le sujet de la conversation.
Et puis ça marche avec pleins d'autres phrases :
"N'oublions pas que l'art, c'est généralement circonstanciel!"
, et on te regardera comme un artiste!
"Qu'il est assurément azuré, ce circonstanciel!"
, et on te prendra au moins pour un fou, surtout si tu ajoutes :
"Te sied-il, Constance?"
Par contre, les circonstances ne sont pas compatibles avec les brownies. Si un jour, tu oses dire :
"Les brownies, c'est tellement circonstanciel!"
Attends toi à ce que le gang établi autour du plat à gateaux en pleine réunion tupperware te regarde avec des yeux en ronds de flans.
Mais je suis sûr qu'il y en a pleins d'autres avec lesquelles ça marche! Avec ce genre de trucs, on peux tenir jusqu'à... pff... ça ne tient même pas un demi-article.
J'ai pensé à arrêter mon blog hier. Ca fait un moment que je pense qu'on doit au moins sérieusement remettre nos rapports à plat. Tout le long, j'ai réussi à ne pas lui donner plus de place qu'il n'en fallait, même si nous sommes sincères ensembles, nous sommes largement infidèles et capables de couper les ponts. Mais en ce moment, ce sont les petits tracas du je t'aime-moi non plus entre lui et moi. Une rupture aurait été immature; ça semblait me correspondre. La peur de la répétition, celle de ne plus avancer, le sentiment de vacuité de la mise à nu, mais surtout, surtout, l'envie qui d'elle même devient évanescente. Je n'oublie pas que parfois, les choses les plus dures à écrire sont celles qui font le plus de bien. Elles rééquilibrent l'âme en extrayant le mauvais, sur le papier, il ne m'appartient déjà plus. Et parfois, en écrivant, je tombe sur des réponses, accidentellement. Je me demande qui je serais si je n'y avais jamais écrit.
J'ai une image, en ce moment. Je viens de sortir d'un coffre (c'est une métaphore). Comme les précédents, il s'est refermé, et d'autres à coté se sont ouverts. Ces coffres sont communiquants, on ne sait jamais où on réapparaitra. Je prends un peu d'air avant, et si l'envie est encore là, je plongerais dans le prochain. Si j'y trouve quelque chose à partager et que les circonstances se présentent, je n'hésiterai plus.
Mais je suis sûr qu'il y en a pleins d'autres avec lesquelles ça marche! Avec ce genre de trucs, on peux tenir jusqu'à... pff... ça ne tient même pas un demi-article.
J'ai pensé à arrêter mon blog hier. Ca fait un moment que je pense qu'on doit au moins sérieusement remettre nos rapports à plat. Tout le long, j'ai réussi à ne pas lui donner plus de place qu'il n'en fallait, même si nous sommes sincères ensembles, nous sommes largement infidèles et capables de couper les ponts. Mais en ce moment, ce sont les petits tracas du je t'aime-moi non plus entre lui et moi. Une rupture aurait été immature; ça semblait me correspondre. La peur de la répétition, celle de ne plus avancer, le sentiment de vacuité de la mise à nu, mais surtout, surtout, l'envie qui d'elle même devient évanescente. Je n'oublie pas que parfois, les choses les plus dures à écrire sont celles qui font le plus de bien. Elles rééquilibrent l'âme en extrayant le mauvais, sur le papier, il ne m'appartient déjà plus. Et parfois, en écrivant, je tombe sur des réponses, accidentellement. Je me demande qui je serais si je n'y avais jamais écrit.
J'ai une image, en ce moment. Je viens de sortir d'un coffre (c'est une métaphore). Comme les précédents, il s'est refermé, et d'autres à coté se sont ouverts. Ces coffres sont communiquants, on ne sait jamais où on réapparaitra. Je prends un peu d'air avant, et si l'envie est encore là, je plongerais dans le prochain. Si j'y trouve quelque chose à partager et que les circonstances se présentent, je n'hésiterai plus.
Entré par Bibasse, le Mardi 25 Octobre 2005, 14:01 dans la rubrique "Vie-o-rama".
Entrées :
Tsu,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Tu sais, les blogs, c'est tellement circonstanciel...
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
L'instant suedois
Hej då!
Dur d'essayer de formuler une reponse sans le mot "circonstanciel"!
Bises scandinaves.
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Thème inspiré par Bryan Bell.
Thème inspiré par Bryan Bell.