Une autre sortie imminente qu'il me scandalise de ne pas avoir suivie, celle de la suite de l'une des plus intéressantes séries de jeux d'aventure, "Les Chevaliers de Baphomet".

Cette série (Broken Sword en VO), est héritière du genre click and play (toutes les actions se font avec une souris, donc). Elle a démarré avec un premier épisode des plus marquants sur playstation et PC. Un dessin animé interactif au tracé attachant, avec des textes entierement joués (c'était rare à l'époque) par des acteurs motivés (c'était exceptionnel), des musiques superbes et surtout une histoire complexe et soignée dans les moindres détails comme jamais dans un jeu vidéo. Elle raconte les aventures d'un touriste américain à l'accent inimitable, Georges Stobbart en vacances à Paris, et jeté tête la première dans une histoire de conspiration mondiale autour de l'Ordre des Templiers. On apprend énormément sur cette page mystérieuse de l'Histoire de France, on rit beaucoup, on se triture les méninges, bref que du bonheur.
Le deuxième opus, Les Boucliers de Quetzalcoatl, voit Georges se frotter avec cette divinité azteque. L'épisode est suffisament inspiré pour qu'on lui pardonne de ne pas être son grand frère. On peux toujours trouver ces jeux en occasion, et à mon avis, ils conviennent vraiment à tous les publics.

Le 14 novembre, Georges revient donc après 6 années d'absence, dans Le Manuscrit de Voynich. Là encore, on peut s'attendre à de nombreuses références ésotériques sur fond de fin du monde. Le jeu est entièrement passé à la 3D et la première constatation est très négative : l'ambiance n'a rien à voir! Exit l'univers BD coloré, la démarche débonnaire du héros. Place à une 3D sombre accueillant un George transformé en Indiana Jones. Espérons que les années passées sur le jeu, et l'investissement du créateur de la série (le passionnant Charles Cecil) garantiront une continuité à la série malgré les apparences.