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\\ "La Pianiste" de Mickael Haneke
Le sous-titre : Un nouveau film dans mon top 10
J'ai donc vu ce film hier soir, forcé de dépasser une grosse appréhension concernant sa violence supposée. Et oui, des fois j'ai peur d'avoir peur...
Et là, choc! Ce sont toutes mes conceptions du cinéma qui sont remises en question. Ce film de l'autrichien Mickael Haneke avec Isabelle Huppert et Benoît Magimel, a eu le prix du Jury a Cannes 2001, et aussi la réputation d'avoir provoqué des malaises durant certaines séances de projection. D'où mon appréhension précitée.
Comme beaucoup d'oeuvres d'art, on verra dans ce film ce qu'on veut y voir.
Et comme cela est souvent le cas, ses détracteurs lui en voudront pour avoir vu ce qu'ils ne veulent surtout pas voir. C'est donc une opportunité de s'analyser. L'invitation est d'autant plus opportune que l'approche psychologique du film est très développée (on sent les études de psycho). A la manière de Kubrick, Haneke observe ses personnages sans jamais prendre parti, et les livre au goutte à goutte, dans leur nature complexe et imprévisible, sans les réduire à des caricatures - ou des personnages de cinéma. Et pourtant, nous avec nos petits codes, on s'identifiera tant qu'on peut aux personnages, si bien qu'on voudrait entrer dans le champ pour leur dire comment se sortir du drame qui se joue.
La Pianiste est un film qui nous engage puis nous provoque sans concessions, par une violence tant mentale que graphique. Et tout au long, qui lève méthodiquement un bouquet d'interrogations sur nous-même, sur le cinéma, sur la raison et la sexualité, en assumant la lourde tâche de ne pas retourner les réponses et interprétations contre lui. C'est assez réussi.
Faute d'avoir le temps d'entrer dans les détails, j'ajouterais juste que la mise en scene, les dialogues et l'interpretation, sont brillants et marquants. C'est le premier film ou j'ai fixé le visage immobile d'Isabelle Huppert durant un long plan sans justement le juger trop long.
Et là, choc! Ce sont toutes mes conceptions du cinéma qui sont remises en question. Ce film de l'autrichien Mickael Haneke avec Isabelle Huppert et Benoît Magimel, a eu le prix du Jury a Cannes 2001, et aussi la réputation d'avoir provoqué des malaises durant certaines séances de projection. D'où mon appréhension précitée.
Comme beaucoup d'oeuvres d'art, on verra dans ce film ce qu'on veut y voir.
Et comme cela est souvent le cas, ses détracteurs lui en voudront pour avoir vu ce qu'ils ne veulent surtout pas voir. C'est donc une opportunité de s'analyser. L'invitation est d'autant plus opportune que l'approche psychologique du film est très développée (on sent les études de psycho). A la manière de Kubrick, Haneke observe ses personnages sans jamais prendre parti, et les livre au goutte à goutte, dans leur nature complexe et imprévisible, sans les réduire à des caricatures - ou des personnages de cinéma. Et pourtant, nous avec nos petits codes, on s'identifiera tant qu'on peut aux personnages, si bien qu'on voudrait entrer dans le champ pour leur dire comment se sortir du drame qui se joue.
La Pianiste est un film qui nous engage puis nous provoque sans concessions, par une violence tant mentale que graphique. Et tout au long, qui lève méthodiquement un bouquet d'interrogations sur nous-même, sur le cinéma, sur la raison et la sexualité, en assumant la lourde tâche de ne pas retourner les réponses et interprétations contre lui. C'est assez réussi.
Faute d'avoir le temps d'entrer dans les détails, j'ajouterais juste que la mise en scene, les dialogues et l'interpretation, sont brillants et marquants. C'est le premier film ou j'ai fixé le visage immobile d'Isabelle Huppert durant un long plan sans justement le juger trop long.
Entré par Bibasse, le Lundi 27 Octobre 2003, 20:10 dans la rubrique "Culturiste".
Entrées :
Bibasse,
dans le même fétu de temps, a écrit :
Re:
Je crois que tu fais référence à "La lecon de piano", enfin avec la cédille, de Jane Campion. Je n'ai toujours pas vu ce film. Je devrais?
Leana,
dans le même fétu de temps, a écrit :
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Thème inspiré par Bryan Bell.
Thème inspiré par Bryan Bell.
Moi, je l'ai vue, mais j'étais trop jeune je pense, je n'ai pas du tout comprendre... Mais je me souviens avoir aimé la fille qui était, enfin la femme, qui était muette....
Voilà