<défouloir>
En passant ..
je DETESTE l'idée qu'on puisse prétendre aimer des gens comme une excuse pour mieux en haïr d'autres.
Aucun rapport avec quoique ce soit qui me soit arrivé dans ma vie mais ça me traine dans le ciboulot depuis tant de tant que j'avais envie de le crier aux ... et fort.
</défouloir>

* * *

Quand on me demande si ça va, je réponds : ça va. C'est à prendre littéralement.
Il y a quelque chose de si terriblement puissant dans le Temps que nos agitations pour exprimer une soif de liberté et de contrôle sont d'infinitésimaux fétus de paille infinitésimale contre ses effets irreversibles : je crois que je suis en train de devenir un ADULTE.

* * *

Un piètre faiseur de puzzles.
Quand tu laisses les pièces sur le sable,
shuuuuu, shuuuuuu
au bout d'un moment,
le vent et les vagues disposent,
enchassent les pièces,
et l'embrun te
prévient
:
alors, tu regardes le tableau d'un regard neuf et tout à coup, il fait sens.

* * *

- Disparition du syndrome de la surprotection émotionnelle (ex. de causes d'apparition : faire face aux cyclones familiaux, aux sourires des filles, et à l'oeil de la vie en général).
- Résorption constatée des symptômes d'extrême vulnérabilité affective (se sentir rejeté, l'avoir été).
- Atténuation de l'enrayage cérébral. Ce qu'il faut pour avoir :
- Quelque chose qui marche. Un état d'esprit, une spontanéïté, de l'expérience aussi, acquise en cours acceleré car le sujet a commencé très tard.
Je ne savais pas que j'étais aussi élastique.

* * * (avec une musique d'interlude)

Ce qui n'a apparement pas changé :
- L'incapacité de faire quoique ce soit suffisament longtemps pour le finir, sans déjà être passé à autre chose. Allergie probable.
- L'ambition désastreuse, prétentieuse et insupportable, de transformer la moindre communication en une opportunité de remettre ses fondements en débats. Généralement par l'usage d'une grammaire au final absolument indécyphérable, et conséquemment, par une prise de tête, comme dans cet article. Comprenez-moi, vous comprendrez un peu de l'Homme. Ah ah. Une cuillère pas plus.
- L'intensité.
- Les boutons (parler de prise de tête...)

* * * (avec une musique d'ascenseur)

Je suis en train de monter un petit home studio. Voilà cinq ans que je considère qu'écrire une chanson est la chose la plus dure qui soit. Six mois que j'essaie d'en écrire une. Je suis parti de "moins deux", ai théorisé l'effet de la corde en nylon sur le rythme de reproduction des thons de l'océan antarctique, puis laissé tout ça derrière une haie de silence. Quand structures, textures, tessitures s'entrechoquent avec des bruits clairs, et mûrs, c'est à ce moment que mes voisins envahissent l'immeuble, après six mois d'impunité accoustique. Argh.
Bref, c'est pas encore demain la veille.

* * * (bruits de pomme)

Quand on entre dans la vie active, on change de rythme. Métro, boulot, dodo, vaisselle, lessive, repassage, ménage, entretien des mécaniques, sortir l'hippopotame. Il m'aura fallu six mois pour arrêter de me faire déborder, et dieu sait que ça pisse, un hippopotame. J'en suis même à m'habituer à la notion de "Samedi", et à celle de "Dimanche". Re-argh.

* * * (un papier se gratte)

A coté de ça, j'ai tellement d'articles pour ce blog que je n'ose même plus les poster. Le Traité de l'Usage Unique des Idées déconseille de poster ce qui n'est pas temporellement honnête. C'est donc difficilement prescriptible avec ma dose de versatilité. Plutôt écrire ce qui me passe par la tête. Re-dont acte. Tant pis si ça thérape. On verra ce que ça donnera une fois vieilli.

* * * (un si lance quoi? : un silence)

Il y a une scène slam demain. Je n'ai pas de nouveau slam. Je lirai probablement un texte de ce blog. Si vous êtes d'accord.

* * *

blog qui va bientôt changer de forme.

* * *

une fois que j'aurai appris l'art de la métamorphose ashetéhèmelle.

* * *

Esprit en dérangement.... tûûût-tûûût-tûûût...

* * *

Bonne nuit à vous.